Pèlerinage pour les vocations
à Notre-Dame de Beauregard
à Orgon
Le 3 mars 2017
à Notre-Dame de Beauregard
à Orgon
Le 3 mars 2017
Comme chaque 1er vendredi du mois, Mgr Dufour se rend en pèlerinage à Notre-Dame de Beauregard à Orgon (Bouches-du-Rhône) pour prier pour les vocations.
Tous les habitants du diocèse sont invités à se joindre à cette initiative, et en particulier les mouvements caritatifs.
RDV à 14h30 en l’église paroissiale d’Orgon.
« Le culte de la Vierge y apparaît probablement dès les premières années de la chrétienté et ce saint lieu, appelé Notre-Dame de Beauregard, fut aussitôt vénéré par la population d’Orgon et des agglomérations voisines. La sainte chapelle était depuis les temps les plus reculés sous la garde d’un ermite et, un prêtre, chargé de la paroisse d’Orgon, y montait pour célébrer la messe. Aux époques de sècheresse ou de grandes calamités le clergé organisait des processions par le chemin des oratoires jusqu’à l’église paroissiale.
Au XVIIe siècle, l’affluence croissante des pèlerins oblige la ville d’Orgon à faire appel à une congrégation religieuse qui se dévouerait entièrement au culte de la Vierge et s’occuperait de l’entretien de la chapelle. Les Augustins Déchaussés du couvent de St Pierre d’Aix acceptent ce poste d’honneur en 1638. Pour remplacer le modeste ermitage existant, ils construisent un nouveau couvent terminé en 1660. De 1638 à 1790 les messes sont célébrées plusieurs fois par jour.
A la Révolution française, les religieux sont chassés et leurs biens confisqués ou vendus. Le couvent, alors abandonné, subit les malheurs de cette époque tourmentée. En 1840, il ne subsiste plus que les murs en ruine. Quatre ans plus tard, le frère Raphaël emploie son temps à rendre ce lieu plus habitable avec l’aide du frère Philippe mais son oeuvre sera vouée à l’échec.
En 1854, l’épidémie de choléra qui sévit oriente à nouveau la population vers Beauregard. C’est en 1878 que le chanoine Bonnard, curé doyen d’Orgon pendant 28 ans, fait restaurer le vieux couvent et édifier une nouvelle église. La basilique, étincelante de blancheur et de clarté, peut contenir un millier de personnes et connaît un succès grandissant. Après lui, les curés d’Orgon seront aussi chapelains de Beauregard jusqu’en 1935 où les Frères Servites s’y installent avec le père Lépicier à leur tête.
En 1958, « la Fraternité des Petites Soeurs de Foucault » arrive au sanctuaire, suivie en 1970 par « La communauté du Lion de Judas et de l’Agneau Immolé » qui l’entretient jusqu’en 1982. Puis, Beauregard n’ayant plus de gardien, la basilique est pillée et le monastère dévasté.
En octobre 1984, l’association des Amis de Beauregard, séduit par la beauté de cet endroit unique en Provence, envisage de lui redonner « âme et vie ». Cela permet, tout en respectant les célébrations religieuses et pèlerinages, de donner à Beauregard un essor culturel et touristique : expositions, musée villageois, concerts. »