Supplique à Dieu pour le retour du Roi
à Notre-Dame de Pontmain
Le samedi 17 Juin 2017
à Notre-Dame de Pontmain
Le samedi 17 Juin 2017
Jésus-Christ est le vrai et unique Roi de France. Sainte Jeanne d’Arc l’a publiquement et à plusieurs reprises solennellement rappelé au cours de sa mission salvatrice. Le Sacré-Coeur de Jésus, en ses apparitions à sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial, l’a Lui-même nettement exprimé. Mais la demande du Sacré-Coeur, qui a tant souffert pour le salut de l’humanité, est alors restée sans effet, de sorte que la révolution française est venue, génératrice d’apostasie et de reniement du Christ-Roi.
C’est pourquoi la Royauté du Christ sur la France doit être réaffirmée et solennisée aujourd’hui, en France, en ces temps de forte déchristianisation. Le Christ doit redevenir le Roi en nos cœurs, dans nos familles et dans tout le Pays de France.
C’est pourquoi la Supplique à Dieu pour le retour du Roi à Notre-Dame de Pontmain, Supplique mensuelle, tous les 17 du mois, revêt une importance majeure. Ecoutons donc l’appel qui nous est ainsi lancé :
« Aux pauvres pèlerins du Roi et à tout français de bonne volonté :
En ce jour anniversaire du 17 juin 1689 de l’Apparition du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie, où Jésus « vrai et unique Roi de France » a donné le message à transmettre au « fils aîné de Son Sacré-Coeur » Louis XIV, de grâce, faites effort pour venir en foule à Pontmain dans l’unique but de prier pour le RETOUR du Roi de France que nous avons TOUS chassé un certain 14 septembre 1791.
Ce jour-là, TOUTE la nation, consciemment ou inconsciemment, dans l’établissement de la 1re monarchie constitutionnelle, a juridiquement et officiellement mis dehors le Fondateur et Roi de notre pays.
Ce jour-là, notre constitution originelle « Vive la nation des Francs qui a Dieu pour fondateur » a été déchirée pour une autre où il a été unilatéralement défini et formellement écrit que « la Royauté de Droit divin est abolie ».
Ce jour-là, le Christ, comme Roi, a quitté la France !
Il se fera prier pour revenir en Son Royaume !
Après 226 ans d’obstination dans l’erreur de notre comportement de gouvernés, le salut de notre pays n’est uniquement lié qu’à ce retour. »
Vous êtes attendus nombreux à Pontmain, en Mayenne, lieu d’apparition de Notre-Dame le 17 janvier 1871 :
à 14h00 – Chapelle des Missions, au rez-de-chaussée du bâtiment des Oblats derrière le choeur de la basilique. Si vous venez dans la matinée, vous pouvez déjeuner à la Belle Dame, 1 place de l’Apparition (Tél. 02 43 04 38 62) – Réservez votre repas (11€ hors café et vin).
Merci aussi d’informer de votre venue l’organisateur de ce pèlerinage au :
au 06 07 50 26 58
ou à chouandecœur@orange.fr
par Mgr Gaume, 1877. Cette analyse lucide n’a rien perdu de son actualité.
« Mais qu’est-ce que la Révolution ? Poser une semblable question, c’est en montrer l’importance. Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : »Je ne suis pas ce que l’on croit.
Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent.
Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l’ombre, ni l’émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public.
Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l’incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades.
Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini ni Kossuth.
Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi.
Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi.
Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent.
Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ;
je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ;
je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ;
je suis la négation armée ;
je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu !
En un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place.
Voilà pourquoi je m’appelle Révolution ; c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut".
Mgr Gaume, La Révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille.
Secrétariat Société Saint-Paul, 1877, cité par le Salon beige
Les oeuvres complètes de Mgr Gaume sont rééditées par les éditions Saint-Rémi