Supplique à Dieu pour le retour du Roi
à Pontmain
Le 17 août 2021
à Pontmain
Le 17 août 2021
« Pour ce 17 août 2021, jour de la 113e Supplique à Dieu pour le retour de Roi, mois de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie et du Vœux de notre roi Louis XIII (voir la pièce jointe dédiée à ces événements), je vous annonce une grande nouvelle qui fait suite au nouveau motu proprio Traditionalis Custodes.
Selon ce nouveau document, la célébration de la messe tridentine dans une paroisse ne dépendant plus du curé de cette paroisse, mais de l’évêque du lieux, et après en avoir fait la demande auprès de l’évêché de Laval, j’ai reçu de Monsieur le Vicaire Générale Luc Meyer, par sms, le texte suivant :
« Cher Monsieur,
J’ai bien reçu votre message téléphonique.
Après contact avec notre évêque, avec le P. Renaud SALIBA, recteur du sanctuaire de Pontmain et avec le P. Jean-Marie VERON, curé de la paroisse Notre-Dame de Pontmain (destinataire également de ce SMS), je vous confirme qu’en l’état actuel des choses, Mgr SCHERRER donne la permission que soit célébrée la messe dans l’église paroissiale, selon le missel de 1962.
Dans la joie de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie qui approche, je vous souhaite une bonne continuation. »
Père Luc MEYER, Vicaire Général
Ainsi, par l’intercession de Notre-Dame de Pontmain, nous avons obtenu, en la personne de Monsieur l’Abbé Dominique Pillet qui nous accompagne (dans la mesure de ses possibilités) depuis janvier 2021, et par l’autorisation officielle de Monseigneur l’Evêque de Laval, la grâce de la messe tridentine à chaque Supplique.
Merci, Notre-Dame de Pontmain dans votre Assomption !
Merci, Monsieur le Curé Michel Guérin dans votre sollicitude !
Chouandeceoeur
Aussi pour notre journée de ce mardi 17 août :
Le matin, dans l’église de Pontmain :
. 10h30 > Messe Tridentine, dite par Monsieur l’Abbé Dominique Pillet du Séminaire du Bon Pasteur de Courtalain,
. 12h00 > Repas dans un des restaurants de Pontmain de votre choix, ou pique-nique à votre convenance.
L’après-midi :
. 13h45 Supplique dans l’ordre habituel :
Devant Marie-Enfant dans l’église de Pontmain (15 min.),
Devant ND de Pontmain sur le parvis (25 min.)
Devant sainte Jeanne la Pucelle (20 min.)
A 14h30, Supplique dans la Chapelle des Missions de la Maison des Oblats (n’oubliez pas un vêtement chaud).
Tout doit être terminé vers 17h00, au plus tard, pour permettre à chacun de rentrer tranquillement chez soi.
NB1. Merci de votre diligence et votre discipline pour être TOUS LES PELERINS à l’heure, à 13h45 à Pontmain devant l’autel de Marie Enfant.
NB2. Le passe sanitaire n’est pas imposé ni le matin ni l’après-midi.
NB3. Le masque et les gestes barrière sont requis.
A mardi 17 à Pontmain, AVEC VOTRE LIVRET ET VOTRE CHAPELET. »
« Chers Pèlerins de la Supplique,
Deux jours avant la Supplique du 17 août, nous fêterons la grande Fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie. C’est un beau jour, car c’est la Fête par excellence de Marie et puisqu’elle est la Mère de l’Eglise, c’est aussi la fête de l’Eglise catholique.
Réjouissons-nous ! Gaudeamus !
Le 15 août, l’Assomption, fut la Fête Nationale de la France, de 1638 à la fin de l’Empire.
Marie est proclamée Patronne principale de la France le 2 mars 1922 par Pie XI et Jeanne la Pucelle Patronne secondaire.
Pie XII proclame le dogme de l’Assomption le 1er novembre 1950.
Ce jour-là nous rappelle la consécration de notre pays faite par le roi Louis XIII à la Reine du ciel. La France est le royaume de Marie, regnum Galliӕ, regnum Mariӕ.
Vitrail du Voeu de Louis XIII à l’église Saint Vincent de Blois
Le roi mit la France sous la protection de la Très Sainte Vierge dans une déclaration à jamais mémorable par son édit du 10 février 1638.
Il ordonnait qu’il fût fait, le 15 août, en l’honneur de la céleste Reine de France, une procession solennelle et le renouvellement de son voeu à l’issue des Vêpres dans toutes les églises du royaume.
L’histoire nous manifeste que la dévotion envers la Mère de Dieu est consubstantielle au trône de France, et comme héréditaire tout au cours des règnes :
. Ce fut par la dévotion à Marie que sainte Clothilde obtint la conversion de Clovis, premier roi chrétien.
. Ce fut par la dévotion à Marie que la vertueuse Blanche de Castille obtint la naissance de saint Louis et la reine Anne d’Autriche celle de Louis-le-Grand.
. Sainte Jeanne de France consacra un ordre entier et sa personne royale à honorer le mystère de l’Annonciation de la Sainte Vierge.
Nos rois se sont aussi signalés par leur dévotion à Marie.
C’est aussi la Fête de l’Eglise, parce qu’en ce jour l’Eglise a reçu des mains de Dieu la Reine et la Mère la plus glorieuse et la plus miséricordieuse. Elle a été intronisée Reine de l’Univers.
Elle fut invitée à recevoir la triple couronne : Par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Père, qui représente la Puissance, le Fils qui est la Sagesse même et le Saint-Esprit qui est tout Amour.
Ce fut une couronne incomparable, couronne de lumière, couronne de joie, couronne de gloire, mais surtout couronne de Souveraineté et de domination.
A partir de ce jour, Elle a puissance :
Sur le ciel : les élus, les saints et les anges forment sa cour.
Sur la terre : tous les hommes sont ses sujets.
Sur l’enfer : à sa voix, sur un signe d’Elle, à son nom, les démons fuient épouvantés.
C’est la fête la plus ancienne de toutes celles qui ont pour but d’exalter l’auguste Mère de Dieu.
Aussi, il faut venir prier en nombre en ce 17 août 2021, si nous voulons que le Ciel nous exauce en peu de temps. En ce lieu béni où le 17 janvier 1871, la Vierge venait écrire un message à la France qui était en guerre, où Elle insistait pour que nous priions.
Plus tard le Pape Léon XIII changera le nom de notre « Dame d’Espérance » en « Notre Dame de la prière ».
Nous sommes à la dérive mais nous avons l’Ancre Sacrée, la Vierge Marie avec nous et le texte ci-joint va confirmer notre confiance.
Sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607) carmélite, eut un jour parmi ses nombreuses visions celle-ci :1
1 Abbé Denis 1893
« Dans son extase, elle suivait, voguant sur la mer, un vaisseau. La mer était soulevée par la tempête, et les flots écumants se brisaient contre les rochers. Sur le vaisseau se tenaient des hommes, des femmes et des enfants. Nul d’entre eux ne tremblait. Au chapelet qu’ils avaient à la main on reconnaissait des serviteurs de Marie. Et Marie était avec eux. Brillante comme une étoile, Elle était à la poupe la main sur le gouvernail. Le navire s’avançait tranquille au milieu de la tourmente, les voiles comme gonflées par la brise la plus douce. Il évitait les récifs, échappait aux bas-fonds. Bientôt il entrait au port et débarquait aux rivages de la patrie ses heureux passagers.
Sur le pavillon qui flottait au sommet du grand mât on lisait des mots :
« Un enfant de Marie ne saurait périr. »
Gardons pour nous soutenir, dans les difficultés actuelles, le souvenir de la vision de sainte Marie Madeleine de Pazzi et, si grandes que soient les épreuves actuelles ou à venir, n’oublions jamais :
« Un enfant de Marie ne saurait périr ». »