Pèlerinage des pères
De La Chapelle-des-Pots à Saintes
les samedi 17 et dimanche 18 mars 2018
De La Chapelle-des-Pots à Saintes
les samedi 17 et dimanche 18 mars 2018
Le Pèlerinage des pères 2018 se déroulera le samedi 17 et le dimanche 18 mars 2018. Organisé par le diocèse de La Rochelle et Saintes, il a pour thème « Père de famille, une vocation ? ». Il partira de La Chapelle-des-Pots, en Saintonge, village de potiers depuis plus de huit siècles, pour atteindre Saintes.
Rendez-vous samedi 17 mars à 9h à l’église Saint-Front de la Chapelle des Pots - marche de 20 km
Nuit à la Maison diocésaine de Saintes - 80 cours Genet
Retrouvailles avec les familles dimanche 18 mars à 10h30 pour la messe à l’Abbaye aux Dames de Saintes, suivie d’un pique nique
Service diocésain de la Pastorale familiale - 06 07 75 71 70
et
pastoraledesfamilles17@gmail.com
L’inscription, obligatoire, se trouve ci-dessous ou sur le site du diocèse.
inscriptions pélé pères de famille 2018
« L’histoire de l’église de l’abbaye-aux-Dames remonte à la fin du VIe siècle quand un premier sanctuaire est construit par l’évêque de Saintes. Les invasions le mirent à sac. Le comte d’Anjou et sa femme, Agnès de Bourgogne, firent une nouvelle donation et les filles de Saint Benoît s’installèrent dans les lieux dès 1047. Les donations se multipliant, la prospérité suivit. L’abbesse de Saintes, qui venait toujours d’une grande famille, était une autorité respectée et puissante. L’abbaye était rattachée directement au pape. Vers 1145-1150, il fallut tout rebâtir. À cause de l’exiguïté ? À cause de la fragilité ? On ne sait. De cette époque date l’église Notre-Dame que l’on visite aujourd’hui. Pendant la guerre de Cent Ans, l’abbaye fut dévastée. Pendant les guerres de Religion, elle manqua d’être démolie par les chefs protestants. En 1648, un incendie ravagea l’église et les bâtiments conventuels. L’ensemble fut restauré.
Arrive la Révolution. Les moniales sont chassées en 1792. L’abbaye devient prison. En 1808, elle est cédée à la ville de Saintes à charge pour elle de la transformer en caserne et en prison. Sous la Restauration, des démarches sont effectuées pour que l’ensemble soit rendu au culte et aux moniales. Mais le projet avorte par l’entremise de l’évêque de la Rochelle. Se rappelant les relations tendues entre ses prédécesseurs et la dernière abbesse, madame de Parabère, il demanda que l’abbaye fût désormais rattachée à l’évêché. Sur le refus des religieuses bénédictines, les lieux restèrent à l’état de caserne. Après une grave alerte sur le devenir de l’église (que le Génie Militaire voulait détruire), et une autre sur la façade romane prévue pour Saint-Vivien, puis pour un musée lapidaire, la ville rachète l’église en 1924. Après travaux, elle est rendue au culte en 1939. Les bâtiments conventuels, abandonnés après la guerre, sont restaurés en 1970-1980. »