Pèlerinage en hommage aux Martyrs des Lucs (Vendée)
au Petit Luc, « le Béthléem de la Vendée »
« Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous »
Le dimanche 15 mars 2015, IVe dimanche de Carême,
fête de Saint Longin, centurion
au Petit Luc, « le Béthléem de la Vendée »
« Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous »
Le dimanche 15 mars 2015, IVe dimanche de Carême,
fête de Saint Longin, centurion
La chapelle Notre-Dame du Petit-Luc est dédiée aux 564 Martyrs des Lucs-sur-Boulogne (Vendée), hommes, femmes et enfants- dont 110 avaient moins de 7 ans- assassinés, brulés vifs en leur église des Lucs, les 28 février et 1er mars 1794 pour leur attachement à la foi catholique, par les colonnes infernales envoyées par la convention républicaine. Leurs noms sont gravés sur le martyrologe de 1950 (plaques de marbre blanc).
La chapelle actuelle, construite en 1866, remplace l’église Notre-Dame du Petit Luc, détruite par les Bleus lors du massacre du 28 février 1794. Seul le chœur subsiste de l’ancienne église. Le tympan de la chapelle actuelle représente saint Joseph mourant, surmonté d’une statue du Sacré-Cœur.
Le pèlerinage à Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, aura lieu le 15 mars 2015, IVe dimanche de Carême, fête de saint Longin. Placé sous la bénédiction de Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, il sera conduit par le Père Argouarc’h, de la Sainte-Croix de Riaumont, avec la participation du chœur Montjoie-Saint-Denis et de la troupe des chœurs de Chouans.
Venons nombreux de Vendée et des régions avoisinantes pour rendre hommage et prier pour tous ces martyrs de la foi. Venons prier en particulier pour la béatification des 110 petits enfants martyrisés aux Lucs-sur-Boulogne par les colonnes infernales en 1794, pour tous les martyrs civils vendéens victimes d’ordres dont les objectifs génocidaires apparaissent à présent incontestables et souvenons-nous.
9h Rassemblement à la Croix de Charrette (commune de l’Hébergement, près du logis de la Chabotterie)
9h45 Marche, chants et Rosaire médité
12h30 Messe en la forme extraordinaire du rite romain, en la Chapelle expiatoire Notre-Dame du Petit Luc
13h30 Déjeuner dans la salle municipale du Grand Luc
« Il y a deux tiers de siècle, l’enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement de la Vendée, si courageux, si désespéré. Mais jamais je n’aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que, sur mes vieux jours, j’aurais l’honneur inaugurer le monument en l’honneur des héros des victimes de ce soulèvement. »
Alexandre Soljenitsyne
C’est le samedi 25 septembre 1993, à l’invitation du Conseil général de Vendée qu’Alexandre Soljenitsyne a inauguré le Mémorial de Vendée. Situé aux Lucs-sur-Boulogne, sur le lieu de l’un des plus impitoyables massacres des colonnes infernales révolutionnaires. Ce mémorial rend hommage aux victimes de ce crime mais aussi, symboliquement, aux victimes de tous les totalitarismes ».
« Il y a 220 ans, avait lieu le massacre des Lucs-sur-Boulogne »
Quotidien Ouest-France, édition de La Roche-sur-Yon, article du 28 février 2014
« Habitants de cette terre, n’entendez-vous pas la rumeur d’une prière monter sous vos pas… »Cette Complainte des Lucs, Agnès Pacreau, ancienne institutrice, s’en souvient : « Les enfants des écoles la chantaient autrefois chaque 28 février, en montant en procession à la chapelle du Petit-Luc. » Écrite il y a 70 ans par le père Gabriel-Marie Gauvrit, à l’occasion du 150eanniversaire du massacre du 28 février 1794, la complainte, qui compte 32 couplets, retrace à la manière des épopées d’antan les événements tragiques de ce jour, en pleine Terreur.
Rappelons l’histoire : nous sommes en pleine guerre de Vendée. Ce jour-là, et le lendemain, 1er mars, la colonne infernale du général Cordellier, longeant les rives de la Boulogne à la poursuite de Charette, massacre et brûle tout sur son passage. Le curé Barbedette, alors en campagne, dressera à son retour une liste de 564 personnes, hommes, femmes et enfants (la plus jeune, Louise Minaud, avait 15 jours). « Lesquels noms… m’ont été référés par les parents échappés au massacre pour être inscrits sur le présent registre autant qu’il a été possible de les recueillir dans un temps de persécution la plus atroce, les corps morts ayant été plus d’un mois sans être inhumés dans les champs de chaque village du Luc… »
Ce martyrologe, document des plus précieux aux yeux de nombreux Lucquois, est daté du 30 mars 1794. Ce qui pour l’un fut une tragédie, ne fut pour d’autres, qu’une anecdote rapportée en ces termes au soir du 10 ventôse (28 février) sur un billet - glaçant - transmis au Comité de Salut public : « Aujourd’hui, journée fatigante mais fructueuse. Pas de résistance. Nous avons pu décalotter à peu de frais toute une nichée de calotins qui brandissaient leurs insignes du fanatisme… » Une probable référence aux victimes tuées dans la petite église de Notre-Dame du Petit-Luc, levant désespérément crucifix et chapelets, armes dérisoires devant mousquets et baïonnettes, comme le traduit le grand vitrail du transept gauche dans l’église actuelle des Lucs. Si le déroulement et l’exactitude des dates peuvent encore être source de discussion, la véracité des faits ne fait plus aujourd’hui débat.
Ce vendredi 28 février [2014, ndlr], l’association du Souvenir vendéen célébrera le 220e anniversaire de ces événements par le dépôt d’une gerbe à la chapelle du Petit-Luc, érigée en 1867 sur les ruines de l’église brûlée au soir de ce tragique 28 février 1794 ».
Seigneur Jésus, qui avez couronné de l’auréole des martyrs les petits enfants de Bethléem immolés à votre place par Hérode, daignez nous accorder la Glorification des petits enfants des Lucs, victimes de l’impiété révolutionnaire. N’est-ce pas en haine de votre nom qu’ils furent eux aussi massacrés, nouveaux Saints Innocents de cette paroisse justement surnommée le Béthléem de la Vendée ? Nous Vous supplions donc, ô Divin Ami des enfants, d’exaucer les prières que nous adressons à ces petits anges, afin que, bientôt, la Sainte Eglise puisse les donner pour modèles aux petits enfants de chez nous. Nous Vous demandons encore, ô Jésus, que l’exemple de leur mort nous apprenne l’amour de Votre Sacré Cœur et la vraie dévotion au Rosaire et que leur céleste protection nous aide à montrer dans toutes les actes de notre vie une fidélité chrétienne digne de nos pères. Amen.
Cœur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous !
Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous !
Conformément aux décrets du Pape Urbain VIII, nous déclarons qu’en donnant aux Victimes des Lucs, le titre de Martyrs, nous n’avons voulu prévenir, aucunement, le jugement officiel de l’Eglise ».