Grand pèlerinage annuel à Saint Pérégrin
au prieuré de Saint-Ortaire à à St Michel-des-Andaines
Mercredi 5 juillet 2017
« Dieu veut ma guérison, IL fait pour moi des merveilles »
au prieuré de Saint-Ortaire à à St Michel-des-Andaines
Mercredi 5 juillet 2017
« Dieu veut ma guérison, IL fait pour moi des merveilles »
La journée annuelle de pèlerinage à St Pérégrin, chez les servites de Marie au prieuré St Ortaire, à à St Michel-des-Andaines, près de Bagnoles de L’Orne, a lieu début juillet, cette année le mercredi 5 juillet. C’est ainsi, chaque année début juillet, une grande journée de prière pour les malades du cancer. Il a cette année pour thème : « Dieu veut ma guérison, IL fait pour moi des merveilles ».
« C’est dans le hameau du Bas-Bésier, près de Bagnoles de l’Orne, là où vécut saint Ortaire, que s’est installée en 1945 la maison de noviciat des frères Serviteurs de sainte Marie.
Saint Ortaire, qui vécut au VI° siècle, fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire grâce, en particulier, au retentissement que connurent ses miracles.
Les malades affluèrent et les guérisons furent nombreuses.
Vers l’an mille, une chapelle fut édifiée dans le hameau.
Quelques siècles plus tard, naît le pèlerinage à saint Ortaire ; On dépose une ou plusieurs pierres, soit au pied d’un arbre, soit dans ses branches, soit dans la chapelle. « Plus la douleur est forte, plus le bloc dot être gros », dit la rumeur populaire. Ainsi, très vite, les chemins conduisant à la chapelle sont-ils bordés d’amas de pierres ou « châteaux » en grand nombre.
Au pèlerinage du Bésier et au culte rendu à saint Ortaire, s’ajoutent celui voué à sainte Radegonde, patronne des moissons, mais aussi celui à saint Pérégrin Laziosi (fête le 4 mai), servite et patron des malades qui souffrent du cancer ou de maladies de longue durée. Le pèlerinage annuel a lieu en juillet, cette année le 5 juillet. »
A découvrir au prieuré :
• Le hameau avec la chapelle St Ortaire – Ste Radegonde.
• La chapelle des Servites, de style néo-roman, avec son clocher surmonté d’une croix et d’une faucille, symbole druidique, son autel et ses vitraux contemporains, œuvre de l’abbé Bernard Chardon.
• Le prieuré proprement dit, et son oratoire (murs de pierres).
• L’ermitage.
• L’hôtellerie, le magasin de vente etc…
• Pendant le temps de l’Avent : la superbe crèche extérieure réalisée depuis des dizaines d’années par frère Georges.
Saint-Ortaire, siège pour la France de la Confrérie de saint Pérégrin
Prieuré Sainte-Marie des Servites
Saint-Ortaire Le Bas-Béziers
61600 St Michel-des-Andaines
Tel 02 33 37 81 28
Saint Pérégrin, humble serviteur du Seigneur et de sa Mère,
j’ai besoin de ton aide et de ton soutien.
La maladie rend ma vie incertaine et difficile, et ébranle ma foi.
Aide-moi à tenir solidement dans la foi et l’espérance comme tu l’as fait alors que tu étais effrayé par le cancer.
Je voudrais bien être guéri, mais, par ta prière, je demande surtout au Seigneur la force de porter chaque jour ma croix ;
Je demande la grâce de ne pas désespérer.
Je demande enfin la force de dire et de montrer la présence de Dieu dans ma vie malgré les épreuves, les angoisses et les peurs que je dois vivre.
Saint Pérégrin, toi, mon frère dans la foi, sois mon protecteur et mon intercesseur auprès du Seigneur, Dieu de tendresse et de bonté,
AMEN.
Seigneur Jésus crucifié,
par une faveur merveilleuse
Tu as donné à Saint Pérégrin
un ange visible pour ami,
pour directrice de sa vie Ton admirable Mère,
et Tu fus toi-même son médecin
en le guérissant d’une plaie cancéreuse ;
accorde-nous, par ses mérites,
la grâce de T’aimer sans mesure
et de vénérer ici-bas et dans l’Eternité
la Vierge Marie et notre Saint Ange Gardien.
Toi qui vis et règnes
avec le Père et l’Esprit Saint
pour les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
O grand Saint Pérégrin,
toi qu’on a appelé « Le Merveilleux »
et qui fus guéri du cancer,
intercède pour nous auprès de Dieu et de Notre-Dame
en faveur des malades que nous te recommandons.
Après avoir prié avec confiance et abandon cette prière chaque jour,
on ajoutera un Pater, un Ave et un Gloria.
Ainsi que trois fois l’invocation suivante :
Saint Pérégrin, prie pour nous.
« Pérégrin est né à Forli vers l’an 1265. Il est fils unique et descendant de la lignée des Laziosi du côté paternel. Seule une tradition qui remonte aux premières décennies du XVIIe siècle (et donc difficilement contrôlable), identifie les parents du Saint sous les noms de Bérenger [« Berengario »] Laziosi et Flora [« Fiora »] des Aspini. Une rébellion à Forli (1282-83)
1283. Saint Philippe Bénizi (+l285) est prieur général des frères Serviteurs de Marie. Il se rend à Forli pour prêcher la paix et la réconciliation des uns et des autres. On se révoltait contre l’Église. On se méprisait. Et les familles se divisaient.
Philippe n’est pas reçu. On le chasse. Un jeune homme de 18 ans le frappe violemment. C’est Pérégrin Laziosi, fougueux, violent, dur. Sous les coups, Philippe continue sa prière et conserve sa paix. Son attitude sereine le touche profondément. Pris de remords, Pérégrin rejoint Philippe. Il lui demande pardon. Philippe l’accueille avec miséricorde. Dès lors, la vie de Pérégrin prend un tournant : comme le dit son nom, il devient « pèlerin » de Dieu. Sur sa route, il sert les pauvres et les délaissés qu’il rencontre : en eux, il reconnaît Dieu. Il prie et fait pénitence. Auprès de Marie, Mère et Servante du Seigneur, il trouve joie et paix.
Après quelques années de vie nouvelle, Pérégrin frappe à la porte du couvent servite de Sienne. Il choisit de revêtir l’habit des Serviteurs de Marie pour se tenir dans la prière et la confiance auprès de ceux et celles qui souffrent dans leur cœur comme dans leur corps. Il partage la vie fraternelle avec les frères Joachim et François que l’Église vénère comme deux bienheureux Servites de Sienne.
L’obéissance conduit Pérégrin à Forli, sa ville natale. Il retrouve ses compagnons de violence. Mais cette fois, il mène une vie pacifique, simple, pauvre, alimentée par la Parole de Dieu. Il adoucit les détresses humaines et se fait proche des malades. Sa charité ne connaît pas de limite. Il est pour tous un homme de foi et d’espérance.
À l’âge de 60 ans, il est atteint d’une tumeur cancéreuse à la jambe droite. Rapidement, la gangrène lui dévore la jambe. Quelle souffrance ! Le mal devient si insupportable que l’humble frère est soumis aux soins de Paul Salazio, médecin du couvent. L’amputation est décidée.
Durant la nuit qui précède la terrible chirurgie, Pérégrin, de peine et de misère, se traîne à la salle du chapitre (la salle de la réunion des frères) pour prier devant le Christ en croix (qui s’y trouve encore aujourd’hui). Là, seul dans la nuit, la nuit de sa foi, Pérégrin supplie le Christ de lui venir en aide pour qu’il puisse, lui aussi, porter sa croix jusqu’au bout de sa vie. Soudain, comme dans un songe, il voit le Seigneur se tenir près de lui et guérir sa jambe malade…
Le matin venu, le médecin s’amène avec ses assistants. À l’examen, il ne trouve plus aucune trace de la tumeur ni aucune cicatrice. Étonnement du médecin. Merveille pour les frères. Et la nouvelle se répand dans la ville. Une si surprenante guérison attire la vénération du peuple pour Pérégrin. Mais celui-ci ne cesse de se déclarer serviteur pauvre et misérable du Seigneur qui fait des merveilles en faveur des siens. Et Pérégrin vivra encore 60 ans dans l’action de grâce et le service de ses préférés : les malades, les faibles, les petits et les pécheurs à qui Dieu fait miséricorde.
Après une longue fièvre, Pérégrin s’éteint à l’âge de 80 ans en 1345. Et depuis soit tombeau à Forli est devenu un lieu de pèlerinage. Par son intercession nombreux sont ceux et celles qui y trouvent la guérison du cœur et parfois celle du corps. Le Seigneur et sa Mère accueillent toujours l’intercession de Pérégrin qui, auprès de Dieu, ne cesse de prier avec ceux et celles qui l’invoquent.
Le pape Paul V le béatifie en 1609, Benoît XII, le 27 décembre 1726, l’inscrit au nombre des saints et saintes de l’Église.
Auprès de lui se rassemblent ceux et celles qui souffrent d’un cancer, d’une maladie de longue durée ou qui sont aux prises avec des problèmes de violence. »
« L’Ordre des Frères Servites naît en 1233 lorsque sept marchands de Florence en Italie, se réunissent pour vivre ensemble l’Evangile.
Inspiré par Marie, ils quittent tout pour vivre la vie Fraternelle dans la prière, la pénitence, le partage et la simplicité, comme la première communauté de Jérusalem. »
Orne catholique grand pèlerinage annuel à saint Pérégrin
evangelium vitae prière à saint Pérégrin pour les malades du cancer