Pèlerinage à Notre-Dame des Gardes
à Chemille-en-Anjou
Les 4 et 5 septembre 2021
à Chemille-en-Anjou
Les 4 et 5 septembre 2021
Pèlerinage à l’abbaye de Notre-Dame des Gardes (Maine-et-Loire) les Samedi 4 et Dimanche 5 septembre 2021.
- Samedi 4 septembre 2021
20h30 Soirée louange, adoration et confessions individuelles, dans l’église du sanctuaire Notre-Dame des Gardes
- Dimanche 5 septembre 2021
A 10h15 Procession vers la prairie
A 10h30 messe présidée par le P. Jean-Hugues SORET, il est recommandé d’apporter des pliants
A 15h30 Célébration mariale dans l’église du sanctuaire, présidée par le Père Stéphane POIRIER, aumônier de Lourdes Cancer Espérance
Nativité de la Vierge Marie
Messe à 10h30 présidée par le Mgr. Michel MOUISSE
dans l’église du sanctuaire Notre-Dame des Gardes
A 15h30 Célébration mariale dans l’église du sanctuaire
« Histoire de la communauté par sœur Marguerite-Marie
L’enracinement d’une communauté de moniales cisterciennes à Notre-Dame des Gardes
Le 7 août 1818, dix moniales, conduites par Dom Augustin de Lestrange, arrivaient à la colline du lieu-dit “Les Gardes”, dans la paroisse de Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde, au diocèse d’Angers. Les Gardes sont situées à 9 km de Chemillé, une petite ville qui se trouve entre Angers et Cholet.
Elles sont accompagnées, depuis le calvaire à l’entrée du bourg, par la population en liesse. Les habitants des Gardes, après la Révolution, ont rebâti leur sanctuaire dédié à Notre-Dame des Gardes, et ont demandé avec insistance un prêtre à l’évêque, Mgr Montault des Iles, puis à Dom Augustin de Lestrange. Ainsi, c’est en réponse à un appel de chrétiens remplis de foi, que cette communauté est née.
Les sœurs sont redevables à la foi de la population locale. Cela peut éclairer l’énigme que pose leur présence dans un lieu qui présente des caractéristiques contraires à un choix cistercien : leur monastère est situé sur une colline, le point culminant de l’Anjou, et au milieu d’un bourg. Ces sœurs viennent de loin ; chaleureusement accueillies, elles trouvent un refuge auprès du sanctuaire. Elles portent le trésor du témoignage extraordinaire de leurs sœurs aînées.
À cet héritage s’ajoute la foi du peuple des Mauges, des pèlerins de Notre-Dame des Gardes, et des religieux augustins établis en ce lieu jusqu’à la Révolution. Elles entrent, s’enracinent dans une histoire, histoire qui va se répéter : soixante ans plus tard, en effet, elles connaîtront de nouveau la persécution et la spoliation de la part de l’État, puis la dispersion.
Depuis le XVe siècle, l’histoire des gardiens du lieu est vraiment marquée par des exils successifs. Un mot dit peut-être ce qu’a été la présence des sœurs sur la colline au cœur de cette tempête et à leur retour : ouverture, à l’opposé de l’exclusion. Ouverture aux besoins de la population et de l’Église. Le développement de Notre-Dame des Gardes commence au XIe siècle, et connaît deux autres grandes étapes avant 1818.
Le 7 août 1818, dix moniales, conduites par Dom Augustin de Lestrange, arrivaient à la colline du lieu-dit “Les Gardes”, dans la paroisse de Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde, au diocèse d’Angers. Les Gardes sont situées à 9 km de Chemillé, une petite ville qui se trouve entre Angers et Cholet. Elles sont accompagnées, depuis le calvaire à l’entrée du bourg, par la population en liesse. Les habitants des Gardes, après la Révolution, ont rebâti leur sanctuaire dédié à Notre-Dame des Gardes, et ont demandé avec insistance un prêtre à l’évêque, Mgr Montault des Iles, puis à Dom Augustin de Lestrange. Ainsi, c’est en réponse à un appel de chrétiens remplis de foi, que cette communauté est née. Les sœurs sont redevables à la foi de la population locale. Cela peut éclairer l’énigme que pose leur présence dans un lieu qui présente des caractéristiques contraires à un choix cistercien : leur monastère est situé sur une colline, le point culminant de l’Anjou, et au milieu d’un bourg.
En 2018, l’abbaye Notre-Dame des Gardes fêtait ses 200 ans de présence sur la colline des Gardes.
Pour célébrer cet évènement, à l’occasion du pèlerinage annuel, le dimanche 9 septembre 2018, les sœurs ont mis leurs pas dans ceux de leurs devancières arrivant aux Gardes 200 ans plus tôt.
Partant du calvaire situé à l’entrée du bourg, la communauté, accompagnée par les nombreux pèlerins du jour, a cheminé en procession jusqu’à la prairie où eut lieu l’eucharistie.
Après ce temps fort de célébration, les festivités se sont poursuivies autour du verre de l’amitié dans la cour du magasin, puis par un grand pique-nique dans les jardins du monastère.
L’après-midi, exceptionnellement, le cloître et les principaux lieux de vie des sœurs étaient ouverts à la visite. »