Pèlerinage à sainte Jeanne d’Arc
Pour le centenaire de sa canonisation
à Domremy
Le 16 mai 2020
« Prier pour la France »
Pour le centenaire de sa canonisation
à Domremy
Le 16 mai 2020
« Prier pour la France »
Un pèlerinage à sainte Jeanne d’Arc Pour le centenaire de la canonisation de la Pucelle est proposé à Domremy (Vosges) le 16 mai 2020, jour anniversaire du centenaire de la canonisation à Rome de Jeanne d’Arc.
Il est organisé par l’Ordre de saint Remi.
10h30 Grand’Messe de Sainte Jeanne d’Arc en la Basilique du Bois-Chenu (forme extraordinaire du rite romain)
12h15 Repas au restaurant du pèlerin
14h30 Visite de la maison natale de sainte Jeanne d’Arc
15h30 Montée en pèlerinage au Bermont, accueil par la famille Olivier
16h30 Salut du Saint-Sacrement en la chapelle Notre-Dame de Bermont
17h Exposition sur sainte Jeanne d’Arc
17h45 Conférence sur « l’aspect marial de la mission johannique »
« L’Ordre de saint Remi porte le nom d’ordre parce qu’il rassemble en son sein des ecclésiastiques comme des fidèles laïques.
- Le Chapitre collégial de Saint-Remi
Les clercs appartiennent au Chapitre de Saint-Remi, collège ecclésiastique qui est le cœur de l’Ordre.
S.Exc.R. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a érigé ce collège en association cléricale publique de fidèles de droit diocésain par décret en date du 8 octobre 2018, jour octave de S. Remi et 1er anniversaire de l’accueil des fondateurs dans son diocèse. Les statuts ont été reconnus ad experimentum pour une année, comme le prévoit l’Eglise pour une fondation.
Présidé par un prévôt institué par l’autorité ecclésiastique compétente, le Chapitre de Saint-Remi est composé, à l’instar des chapitres cathédraux (cf. site du chapitre cathédral de Fréjus-Toulon), de :
– chanoines titulaires : les ‘Chanoines de Saint-Remi‘ vivent auprès d’une collégiale, dans ou près d’une Maison de l’Ordre ;
– chanoines d’honneur et honoraires : personnalités et prêtres distingués pour leurs services rendus à l’Ordre ;
ainsi que de tout un clergé supplémentaire, selon la tradition des églises collégiales telle qu’étudiée par l’historienne A. Massoni (La collégiale Saint-Germain l’Auxerrois de Paris (1380-1510) ; Pulim, Limoges, 2009). Le Chapitre des chanoines s’appuie sur l’aide de :
– clercs affiliés : clercs d’autres congrégations ou diocèses, désireux de vivre de l’esprit de l’Ordre et participant à ses pèlerinages et retraites ;
– bénéficiers : ecclésiastiques ou laïcs s’engageant au service actif du Chapitre comme auxiliaires, et participant à la vie liturgique des chanoines.
- Les membres lais
L’Ordre accueille également en son sein des Membres simples, dispersés en France mais qui participent selon leurs possibilités aux œuvres et mérites de l’Ordre à la manière d’un tiers-ordre, comme le prévoit le Droit canonique.
L’écu de l’Ordre de saint Remi résume de manière simple et évidente sa raison d’être : PRIER POUR LA FRANCE.
PRIER. La Croix d’argent, c’est-à-dire blanche en héraldique, symbolise la foi pure, et donc plus généralement la prière.
POUR LA FRANCE. Le semis bleu fleurdelisé est le traditionnel écu des rois de France, et par extension de la France-même. En 1376, le blason royal fut modifié par Charles V en trois fleurs de lys seulement, représentant la Très Sainte Trinité. L’antique semis des précédents rois fut alors dit de France ancien, et le nouveau de France moderne. Le fait d’utiliser l’ancien blasonnement manifeste que l’Ordre s’attache à la France depuis ses origines, et donc bien avant le XIVe siècle, puisque la France est née aux fonts baptismaux de Reims en 496.
La croix de chapitre posée en pal derrière l’écu est l’insigne propre des chapitres de chanoines, qui se font précéder de leur croix dans les processions lorsqu’ils marchent en corps.
Quant aux chanoines, ils portent en héraldique un chapeau à trois houppes noires de chaque côté du blason personnel.
L’Ordre de saint Remi a relevé le blason de l’abbaye royale de Saint-Remi de Reims (image ci-contre), fameux monastère où repose le corps de saint Remi et où était conservée jusqu’à la Révolution la Sainte Ampoule.
Au sacre du roi de France, c’est le grand-prieur de Saint-Remi (image ci-dessus) qui apportait à la cathédrale le reliquaire de la Sainte Ampoule, qu’il portait autour du cou. Un dais était porté au-dessus. L’accompagnaient en équipage équestre quatre seigneurs, appelés les « seigneurs otages de la Sainte Ampoule », qui s’engageaient à défendre le précieux trésor au prix-même de leur vie s’il le fallait. Après la cérémonie, ceux-ci raccompagnaient le grand-prieur et le reliquaire à l’abbaye. C’est en cette abbaye que sont conservés dans une châsse les restes de saint Remi. »
« Saint Remi naquit en 437 à Cerny-en-Laonnois, dans une famille pieuse et emplie de la crainte de Dieu. Son père, Émile, comte de Laon, fut dit-on un extraordinaire administrateur, tandis que sa mère, Sainte Céline, alliait toutes les qualités de mère et de grande dame. Très vite, Remi montra une grande piété et beaucoup d’humilité, en même temps qu’une grande intelligence. Vers sa vingtième année, il se claustra dans une petite maison proche du château de Laon où il continua d’étudier en menant une vie de prière, ne sortant que pour les offices et l’exercice de la charité. Sa réputation grandit au point que lorsque mourut Bennadius, évêque de Reims, le clergé et le peuple de cette ville demandèrent qu’il soit leur évêque bien qu’il n’eût que vingt-deux ans. Remi fit toutes les représentations possibles et imaginables pour échapper à l’élection. Rien n’y fit, les Rémois n’en démordirent pas et répondaient à tout, jusqu’à ce que Dieu lui-même s’en vint ratifier leur choix lorsqu’Il envoya un rayon de lumière sur le front de Remi en l’embaumant d’un céleste parfum. Les gens de Reims enlevèrent alors l’élu et le firent sacrer comme XV° évêque de Reims. Il montra dès l’abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l’éclat de sa sainteté. Il ne tarda guère à opérer des miracles comme délivrer des possédés de l’emprise du démon, rendre la vue aux aveugles, préserver de l’incendie et de la mort, changer de l’eau en vin et même ressusciter des morts. Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras et joue un rôle médiateur avec les Barbares.
Or, il advint que Clovis monta sur le trône des Francs. L’histoire de la Reine Sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens. A la bataille de Tolbiac, il remporta la victoire grâce au « Dieu de Clotilde ». Ce fut Saint Rémi qui acheva d’instruire le prince. Comme il lui racontait, d’une manière touchante, la Passion de Notre Sauveur, il s’écria : « Ah ! que n’étais-je là avec mes Francs pour Le délivrer ! ». Après un pèlerinage à Tours sur le tombeau de Saint Martin, il demande le baptême. La nuit avant l’immersion, (le 25 décembre 496 en la cathédrale de Reims), Saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l’église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l’église se remplit d’une lumière et d’une odeur célestes, et l’on entendit une voix qui disait : « La paix soit avec vous ! ». Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s’ils restaient fidèles à Dieu et à l’Église. Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré ». Au moment de faire l’onction du Saint Chrême, le pontife, s’apercevant que l’huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d’y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d’en haut, portant une fiole pleine d’un baume miraculeux. Le saint prélat la prit, et fit l’onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l’histoire la Sainte Ampoule, exista jusqu’au 7 octobre 1793, date où elle fut brisée par les révolutionnaires. Outre l’onction du baptême, Saint Rémi avait conféré au roi Clovis l’onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d’enfants furent baptisés le même jour.
Brisé par la maladie et son zèle missionnaire pour répandre la Vérité catholique (notamment sur les Burgondes après la bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé qui étaient infestés par l’hérésie d’Arius), Saint Remi mourut après plus de 70 ans d’épiscopat, le 13 janvier 533 après avoir célébré une dernière fois le Saint-Sacrifice de la Messe. Il fut déposé au tombeau le 15 janvier. En 1049, lors du concile de Reims, et à la demande du saint pape Léon IX, ses reliques (après translations) reviennent à l’abbaye Saint-Rémi de Reims. »