Pardon de la Mer
Pèlerinage et procession à Saint-Malo
Le 21 juillet 2019
Pèlerinage et procession à Saint-Malo
Le 21 juillet 2019
« Le dernier pardon de la mer a eu lieu en janvier 1966 à Saint-Malo avant le départ des terre neuvas pour les bancs. Événement festif et populaire, il permet de transmettre et perpétuer les traditions bretonnes. Saint-Malo, cité des corsaires, ville de départ de la Route du Rhum et tournée vers la mer met à l’honneur ses marins grâce au Pardon de la Mer organisé par les Paroisses.
Une gerbe sera lancée à l’attention des marins disparus en mer. »
10h30, Messe sur le site de la cathédrale d’Alet
11h30, Procession depuis la Cathédrale vers Solidor avec Bagad, Bannières, la « Bisquinette » et la vierge des Terres Neuvas qui fera sa première sortie depuis plus de 50 ans
12h, Bénédiction des bateaux en mer depuis la vedette SNSM
« ou Saint Maclou.
Il serait né au pays de Galles quand l’inspiration lui vint d’évangéliser les Bretons non loin de la ville d’Aleth qui désormais porte son nom. Mais des querelles lui firent quitter son troupeau et remettre à un autre sa charge d’évêque. Il s’achemina vers l’Aquitaine et c’est en Saintonge qu’il termina son pèlerinage terrestre. Saint-Malo-35400.
Illustration : statuette en grès émaillé créée par André Bizette-Lindet.
L’église Saint Maclou à Bully (diocèse d’Arras) doit son nom à Maclou ou Malo qui est né fin du VIe siècle dans le pays de Galles et mort vers 640 à Saintes en Charente-Maritime. Sa fête est célébrée le 15 novembre. Son buste, en habit d’évêque, faux reliquaire en chêne du XVIIIe siècle, est dans le chœur.
La cathédrale de Pontoise est mise sous son patronage.
« Gallois d’origine, né dans la seconde moitié du VIe siècle, Malo fut formé à l’école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine. Devenu évêque, d’après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l’îlot de l’ermite Aaron. Sur les conseils de l’ermite, Les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l’ancien pays des Coriosolites. En butte aux persécutions des habitants d’Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de l’exil que sur les prières des gens d’Aleth que ravageaient la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c’est dans ce pays qu’il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d’Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas (Paris). » (Les saints bretons, diocèse de Quimper et Léon)
En Bretagne, vers 640, saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, et mort, semble-t-il, à Saintes où il s’était exilé. »
Martyrologe romain