Pèlerinage à Notre-Dame de Chartres
et au Séminaire des Barbelés
Le 17 juin 2017
et au Séminaire des Barbelés
Le 17 juin 2017
« Ce pèlerinage s’adresse à toutes les veuves du diocèse de Créteil. Il a lieu chaque année vers une destination différente. Il est préparé et animé par le Mouvement Spirituel des Veuves.
Le Mouvement Spirituel des Veuves veut aider les femmes qui ont perdu leur mari à surmonter leur épreuve. Des réunions mensuelles permettent aux équipes de tous âges et de tous milieux, liées par l’amitié et l’écoute, de se retrouver autour d’un thème d’étude et de réflexion.Le mouvement propose chaque année une journée de pèlerinage ouvert à toutes les veuves qui le souhaitent, qu’elles soient ou non membres d’une de ces équipes. »
Françoise BRETHEAU francoise_bretheau@yahoo.fr
Vous êtes intéressée, n’hésitez pas, venez nous rejoindre, nous serons heureuses de vous accueillir
• Départ en car jusqu’à Chartres
• Marche vers la cathédrale
• Visite intérieure de la cathédrale
• Tour de ville en petit train
• 12h00 : Repas au restaurant
• Visite extérieure de la cathédrale ou repos sur la terrasse de l’évêché
• 15h00 : Visite du Séminaire des Barbelés à Coudray
• 16h00 : Eucharistie
• 17h30 : Retour en car : arrivée aux lieux de dépose du matin entre 19h et 20h.
« Pionnier et figure de la réconciliation franco-allemande, dans les premières années d’après-guerre, dès avant le traité officiel de 1963, Franz STOCK, prêtre allemand, fut d’abord étudiant à Paris, puis aumônier des prisons lors de la seconde guerre mondiale.
Il est chargé de prendre soin des détenus, de préparer et d’accompagner les condamnés à mort français - résistants, opposants politiques - jusqu’au lieu de leur supplice, le Mont Valérien. Il montre dans cette fonction éprouvante et délicate une intégrité morale et une compassion qui forcent l’admiration des détenus et de leurs familles.
Lorsque les américains libérèrent Paris, en août 1944, l’abbé Franz STOCK est prisonnier de guerre. En 1945, un camp de prisonniers allemands rassemblera plusieurs centaines de séminaristes allemands au Coudray, près de Chartres. L’abbé Franz STOCK est nommé responsable de ce « séminaire des barbelés ». Le Nonce Apostolique Mgr RONCALLI, futur pape Saint Jean XXIII, qui visita plusieurs fois le séminaire prononça cette phrase historique : « Ce séminaire vraiment exceptionnel fait honneur à la France et à l’Allemagne, destiné qu’il est à être un signe précurseur de la bonne entente et de l’amitié entre les deux peuples ».
Franz STOCK meurt d’épuisement en 1948, et, en tant que prisonnier de guerre qu’il avait demandé à rester, fut enterré au cimetière de Thiais. Émue de l’oubli dans lequel sa sépulture à Thiais plaçait l’abbé Franz STOCK, la paroisse de Rechèvres, qui avait célébré un temps les messes dans un ancien préfabriqué provenant du séminaire des barbelés, crée un comité Franz STOCK, en janvier 1963. Son but est de ramener sa dépouille à Chartres, où il avait tant œuvré pour former la nouvelle génération des théologiens allemands.
Le 15 juin 1963, alors que le traité de l’Élysée était ratifié à Paris, la dépouille de Franz STOCK était accueillie à Chartres pour être inhumée dans l’église moderne Saint Jean-Baptiste, construite en 1961 comme symbole d’une réconciliation entre les deux pays. »
« En novembre 2009, Mgr Hans-Josef Becker a ouvert le procès en béatification de Franz Stock (1904-1948), prêtre du diocèse de Paderborn. Au cours des quatre dernières années, durant l’enquête diocésaine sur « la vie, les vertus et la réputation de sainteté du serviteur de Dieu Franz Stock », des documents et des témoignages sur la vie et l’activité de Franz Stock ont été recueillis. A la fin de l’enquête en première instance du procès en béatification, Mgr Becker a remis vendredi le 8 novembre 2013 l’ensemble des documents à l’avocat romain, le docteur Andrea Ambrosi, qui va transmettre, en tant que postulateur du procès, les actes à la congrégation pour la cause des saints, après la clôture de la session de la commission d’enquête canonique qui avait été mise en place en 2009 par Mgr Becker. »