Pèlerinage des prêtres du diocèse de Metz
en la cathédrale saint Etienne de Metz
le 27 février 2020
en la cathédrale saint Etienne de Metz
le 27 février 2020
« Chaque année, une récollection sacerdotale d’un jour, qui a pour but de réunir l’ensemble du presbyterium pour un temps fraternel, est programmée le jeudi après les Cendres.
Dans le cadre de l’année jubilaire diocésaine, cette récollection sera exceptionnellement remplacée par un pèlerinage des prêtres le 27 février 2020.
Au programme : pèlerinage à la cathédrale le matin, repas au grand séminaire, réflexion spirituelle et théologique l’après-midi. Des informations complémentaires seront prochainement envoyées aux prêtres. »
s.scherer@catholique-metz.fr
« Depuis 800 ans, la lanterne du bon Dieu rayonne sur Metz !
Le projet d’édification de la cathédrale, telle que nous la connaissons, a débuté en 1220 sous l’impulsion de l’évêque Conrad de Scharfenberg. Celle-ci s’est traduite par l’édition d’une bulle papale le 2 décembre 1220 : le pape Honorius III y autorisait l’évêque de Metz à lever des fonds pendant dix ans pour des travaux nécessitant de “lourdes dépenses”.
Le monument englobe en réalité deux bâtiments : la cathédrale et la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, construite vers 1186 et remaniée pour s’insérer à l’ensemble. Les deux tours de la cathédrale marquent la jonction entre ces deux églises. Le portail de la Vierge, entrée actuelle de la cathédrale, était l’un des portails de Notre-Dame-la-Ronde. Conrad de Scharfenberg choisit d’édifier la cathédrale dans le style gothique, alors en pleine expansion en France et en Europe depuis son apparition un siècle plus tôt. La pierre de Jaumont, exploitée à proximité de Metz, fut employée pour l’ensemble du monument et lui donne son éclat doré si caractéristique.
L’imposante cathédrale ne fut achevée que trois siècles plus tard, en 1552, en raison de difficultés financières et politiques qui entraînèrent une interruption du chantier.
La cathédrale de Metz est un édifice exceptionnel et représente un “aboutissement de l’art gothique”, selon l’un de ses nombreux architectes Pierre Perrat. En effet, dans le respect des principes de l’architecture gothique, elle semble s’élever vers le ciel grâce à ses flèches et à ses 41 mètres de hauteur. Elle est ainsi la plus haute cathédrale de France avec celle d’Amiens.
Surnommée la “lanterne du Bon Dieu”, la cathédrale de Metz se caractérise par ses 6500 m2 de vitraux environ, ce qui fait d’elle l’un des édifices les plus vitrés du monde chrétien. En France, la cathédrale de Chartres, pourtant réputée pour ses vitraux, n’en compte que 2600 m2. La cathédrale Saint-Étienne en comporte de toutes les époques, du XIIIe siècle au XXe siècle. Nous pouvons ainsi y observer des œuvres d’artisans verriers célèbres comme Hermann de Münster (XIVe siècle), qui réalisa la verrière occidentale, Théobald de Lixheim (XVIe siècle) ou encore Valentin Bousch (XVIe siècle), considéré comme le plus grand peintre verrier de la Renaissance lorraine. Après la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux vitraux de la cathédrale furent détruits et l’on fit appel à plusieurs artistes peintres de l’époque pour décorer les nouveaux vitraux. Jacques Villon, Marc Chagall ou encore Roger Bissière en font partie et apportent une touche contemporaine à l’édifice.
Un détour par la crypte de l’édifice permet d’observer les dernières richesses de la cathédrale. Parmi elles, il est difficile de manquer le Graoully, animal fantastique étroitement lié à l’histoire du christianisme à Metz.
En savoir plus sur la cathédrale Saint-Étienne :
• https://metz.fr/lieux/lieu-42.php
• https://cathedrale-metz.fr
• http://www.tourisme-metz.com/fr/les-incontournables-de-metz.html#.XXZvAigzaUl
Avec plus de 700 000 visiteurs chaque année, la cathédrale Saint-Étienne de Metz compte parmi les édifices religieux les plus visités du Grand Est. A Metz, elle est un symbole à la fois spirituel et politique, architectural et patrimonial, territorial et identitaire. »