En route avec saint Vincent Ferrier
de Theix à Vannes
Les Samedi 17 et dimanche 18 mars 2018
de Theix à Vannes
Les Samedi 17 et dimanche 18 mars 2018
« Saint Vincent Ferrier a annoncé la Bonne Nouvelle du Christ aux Bretons du 3 mars 1418 au 5 avril 1419.
Le diocèse de Vannes vous invite à participer au 600e anniversaire de sa présence en Bretagne par de multiples festivités entre mars 2018 et juin 2019. »
Pèlerinage diocésain d’ouverture du Jubilé, de Theix à Vannes Samedi 17 et dimanche 18 mars
avec :
- un tronçon jeunes autour de Theix le 17, se clôturant par un concert du groupe Hopen (Pop louange) à l’église Saint Vincent Ferrier (Vannes) ;
- la vénération des reliques de saint Vincent dans l’église de Theix, dans la nuit du samedi au dimanche ;
- un tronçon intergénérationnel de Theix à Vannes le 18, à pied ou en bateau, s’achevant par une messe à la cathédrale dans l’après-midi ;
- le début de la pérégrination des reliques de saint Vincent, proposées à la vénération des paroisses du diocèse jusqu’en juin 2019.
Frère dominicain (✝ 1419), Confesseur.
« Né à Valence en Espagne, Vincent entre chez les dominicains à 17 ans. En ce temps là l’Église d’Occident était déchirée par le Grand Schisme : un pape à Avignon, un pape à Rome. Maître en théologie, Vincent soutient d’abord les papes d’Avignon. Mais pour que se fasse l’unité, il adjura Benoît XIII, dernier pape avignonnais, de renoncer à sa charge pour que l’Église puisse se rassembler autour d’un nouveau Pape. Prédicateur populaire, il sillonne la France, l’Italie et la Suisse. Les foules le suivent. Il les exhorte à se convertir : le retour du Christ est proche, les calamités du temps (la Grande Peste !) l’annoncent. Vincent est, dans l’imagination populaire, ’le prédicateur de la fin du monde’. Il meurt à Vannes en Bretagne. Partout où il a prêché, les populations, qui le vénéraient déjà de son vivant, l’invoquent après sa mort.
« En janvier 1418, il arrive en Bretagne. Il parcourt le duché à dos d’âne ; il prêche à Nantes d’abord, puis, entre autres villes, à à Pontivy, Quimperlé, Saint-Pol de Léon et Morlaix. Partout la foule est si dense qu’il lui faut prêcher sur les places publiques. D’après Albert Le Grand, il prêchait en sa langue maternelle, »néanmoins nos bas-bretons l’entendaient aussi bien que s’il eût parlé à chacun d’eux en son propre langage.« Le périple de Vincent Ferrier se termine à Vannes. Il y tombe malade ; la duchesse de Bretagne elle-même accourt à son chevet. Vincent s’éteint le 5 avril 1519, son corps est inhumé dans la cathédrale. On y vénère toujours ses reliques. » (diocèse de Quimper et Léon - Saint Vincent Ferrier)
A Aix, Saint Vincent Ferrier vient prêcher en 1401 et le Bienheureux André Abellon en 1415, durant la peste qui ravage le pays. (Diocèse d’Aix et Arles - Une histoire)
Né en Espagne à Valence, le 23 janvier 1346 ou 1347, il entre à 17 ans au couvent des dominicains de sa ville et c’est là qu’il exerce son apostolat dans l’enseignement et la prédication jusqu’en 1390. Il commence alors un itinéraire de Prêcheur qui le mène d’abord près du pape d’Avignon, puis, à partir de 1399, à travers le midi de la France, la Lombardie, le Piémont, la Suisse et la Savoie. Il visite ainsi le Dauphiné, notamment trois vallées : L’Argentière, Freissinières et la Vallouise, où les Vaudois attentent plusieurs fois à sa vie. Il arrive à transformer le pays en obtenant de très nombreuses abjurations et un retour général à la foi catholique. En 1408, il revient à Valence mais, après quelques années, il regagne la France qu’il parcourt en tous sens, convertissant les foules. Il meurt en Bretagne, au terme d’un carême prêché à Vannes, le 5 avril 1419. Il est canonisé en 1455. (Sanctoral du diocèse de Gap et d’Embrun, page 24)
Mémoire de saint Vincent Ferrier, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Né à Valence en Espagne, il ne cessa de parcourir les diverses régions de l‘Occident, soucieux de la paix de l’Église et de son unité, prêchant inlassablement, à travers villes et routes, l’Évangile de la pénitence et la venue du Seigneur à des foules innombrables, remuées par sa parole véhémente et simple, accompagnée de miracles et de prodiges, jusqu’à sa mort à Vannes, en 1419, au terme d’un carême qu’il prêchait dans cette ville. »
Martyrologe romain