Pèlerinage à Notre-Dame de la Mer
De la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie à la chapelle de Notre-Dame de la Mer
le 15 août 2019
De la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie à la chapelle de Notre-Dame de la Mer
le 15 août 2019
« Le 17e pèlerinage à Notre-Dame de la Mer aura lieu le jeudi 15 août 2019.
Le diocèse de Versailles en marche de la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie à la chapelle de Notre-Dame de la Mer présidé par Mgr Éric Aumonier
Une journée pour fêter, honorer et vénérer Marie notre mère au cœur de l’été
SE RASSEMBLER EN DIOCÈSE POUR FÊTER MARIE
• Célébrer la messe de l’Assomption.
• Prier le chapelet.
• Chanter les vêpres de la Vierge Marie.
Départ en car depuis les paroisses pour Mantes entre 7h30 et 8h30 (l’heure précise sera communiquée vendredi 10 août). »
• 09h30 Accueil à la collégiale de Mantes.
• 10h00 Messe solennelle.
• 11h30 Transport en car vers le lieu du pique-nique à Blaru.
• 12h15 Repas tiré du sac dans le stade de Blaru (penser à un siège pliant, un chapeau).
• 14h00 Lancement de la marche vers Notre-Dame de la Mer à pied pour ceux qui le désirent (5 km environ), en car pour les non- marcheurs.
• 15h00 Début de l’accueil à Notre-Dame de la Mer : chapelet, rencontre possible avec un prêtre ou un diacre, collecte des intentions de prières.
• 16h30 Vêpres solennelles.
• 17h30 Retour en car pour rejoindre son point de départ ou la collégiale de Mantes.
• À travers nos permanences :
o lundi, mardi, jeudi 9h30-12h30
• Téléphone : 01 30 97 67 61
• « L’origine de ce pèlerinage remonte au IXe siècle, à l’invasion de la France par les Normands.
• L’histoire nous rapporte que la Seine leur servit de chemin pour remonter jusqu’à Paris. De 845 à 865, à cinq reprises différentes, les Vikings semèrent incendies, pillages et terreur sur leur passage, établissant des bases sur leur parcours dont la principale fut située à « Fosse Gevaud », devenue par la suite « Gefosse » et de nos jours « JEUFOSSE ».
• Là Reignier s’arrêtait en 846, et Hosery amarrait ses barques de 852 à 856 à une île appelée encore « Ile de la flotte ». Il s’y fortifiait répandant autour de lui des ruines et la terreur en attendant le moment favorable de se diriger vers Paris. En 861, Brinon et Sidroc, chefs des barbares s’y cantonnent et, pendant plus de six mois, harcelèrent l’armée de Charles Le Chauve, roi de France. Le roi est obligé de disséminer ses forces pour couvrir sa capitale et défendre les bords de la Somme, de la Loire, de la Charente et de la Gironde. Il se voit sur le point d’être refoulé jusqu’au-delà de Meulan, quand le salut lui vient d’une manière imprévue.
• Le suédois Wiesland avait traversé la mer avec ses mercenaires et s’avançait pour recueillir sa part des trésors de notre patrie. 3000 livres pesant d’argent lui sont offertes s’il veut secourir Charles Le Chauve contre Brinon. Le barbare accepte l’offre, remonte la Seine jusqu’à l’embouchure de l’Epte et s’arrête au lieu-dit désigné de son nom Port-Wiez, devenu Port-Villez. L’ennemi est reconnu, la bataille livrée ; Brinon cerné entre deux armées capitule et obtient de Wiesland le passage pour retourner à la mer moyennant 7000 livres d’argent.
• Un siècle plus tard, en 946, la « Fosse Gevaud » ou « Jeufosse » est encore le théâtre d’opérations militaires entre Richard 1er, Duc de Normandie, et Harold, Seigneur Norvégien. Après la bataille gagnée par Louis d’Outremer, dans les plaines de Bonnières, Bennecourt et de Freneuse, ce fut à la Fosse Gevaud que les deux souverains se concertèrent pour conclure la paix qui resserra la Normandie dans ses anciennes limites. C’est alors que les habitants de la Fosse Gevaud, secondés par ceux de Limetz qui avaient partagé les mêmes anxiétés et les mêmes terreurs, bâtirent à l’extrémité de la Seigneurie de Blaru, une petite chapelle dédiée à NOTRE¬DAME-DE-LA-MER à la place occupée par les Hosery, les Brinon et les Harold, rappelant la victoire de Wiesland venu de la mer pour délivrer la France et en face même du lieu de la défaite de Brinon et lui vouèrent un pèlerinage annuel
• On a retrouvé la trace historique d’une succession de constructions de 5 chapelles dénommées Notre Dame de la Mère ou de la Mer sur la commune, l’actuelle ayant été édifiée par Mr l’Abbé LEBARBU en mai 1867.
• On note en particulier une bulle du Pape Innocent II du 06 mars 1142 faisant état que parmi les possessions de l’abbaye Saint Wandrille figure « la chapelle sainte Marie, avec sa terre en Chevrie »
• Les moines y organisèrent des processions, qui avec le temps se raréfièrent. Mais au XVI° siècle on y venait pour « estre guéry du mal des intestins, qu’on appelle ordinairement l’amarry ».
• Au début du XX°, on rapporte que c’était une fête importante « que personne ne voulait manquer ». Des habitants de Bonnières se souvenaient, il y a 30 ans, qu’autrefois on y trouvait des forains venus vendre statuettes, chapelets, médailles etc… et certains en possédaient encore chez eux.
• Entre les deux guerres, des cars étaient encore organisés. Mais après guerre, cela chuta fortement.
• C’est au Père Gesland (+ 1987) que l’on doit la reprise de ce pèlerinage qui a lieu aujourd’hui sur le plan paroissial les premiers dimanches d’octobre et de mai. Le pèlerinage du 13 mai lors du Jubilé de l’an 2000 attira une foule nombreuse et c’est au cours de la messe célébrée dehors que les paroisses avoisinantes se consacrèrent au cœur Immaculé de Marie.
• En 2002, Mgr Aumônier choisit la solennité de l’Assomption pour faire de cette date un pèlerinage diocésain annuel. Depuis lors, des centaines de pèlerins affluent chaque année de plus en plus nombreux vers Notre-Dame-de-Ia-Mer pour la prier au cœur de l’été.
• On notera la statue du XVI° dans une niche au dessus du Maître-autel, et celle de 1900 hors de la chapelle près du point de vue sur la Seine.
• Les vitraux du siècle dernier représentent au nord de l’autel Notre Dame protégeant les bateliers de la Seine, au sud l’un avec la Vierge protégeant les laboureurs et l’autre repoussant l’invasion normande. »