Pèlerinage de rentrée
à Loublande
le 17 septembre 2017
à Loublande
le 17 septembre 2017
Le pèlerinage de rentrée organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre à Nantes aura lieu le dimanche 17 septembre 2017 à Loublande, dans le département des Deux-Sèvres, là même où le Sacré-Coeur se manifesta à une âme privilégiée, Claire Ferchaud.
09h00 : rendez-vous à Loublande, à la Grande Croix des Rinfillières
09h15 : bénédiction et départ du pèlerinage
12h00 : halte déjeuner à Saint-Laurent sur Sèvre (derrière la Basilique), repas tiré du sac
13h30 : instruction dans la basilique de Saint-Laurent sur Sèvre
17h00 : Messe célébrée aux Rinfillières (Loublande) selon le rite tridentin.
L’itinéraire (12km) est entièrement praticable pour les poussettes.
Christophe Pilard au 06.61.32.85.46
« Nous sommes dans la même région que saint Maurille, un peu plus au sud, près de Cholet, très proche du sanctuaire de saint Louis-Marie Grignion de Montfort à Saint Laurent sur Sèvre. Claire Ferchaud
Jeune fille de paysans, Claire Ferchaud née en 1896 est baptisée le jour même de sa naissance. Dès son enfance, l’enfant Jésus l’accompagne au quotidien et devient son compagnon pendant de nombreuses années. Il la forme, l’éduque, la reprend et l’aide à se forger une âme forte, entièrement dévouée au Sacré-Cœur. L’enfant se présentait à elle si simplement, que longtemps, elle ne savait pas être privilégiée et pensait que tous les enfants vivaient la même chose.
Lors d’une retraite en 1916, une vocation se précise : celle de rappeler à la France sa vocation divine ; baptisée chrétienne à Reims, elle a renié sa foi : à l’Evangile, elle a substitué les lois laïques.
Au retour de sa retraite, Claire, encore plus forte et plus résolue que jamais, reçoit du Seigneur la mission de partir à Paris pour y rencontrer le Président Poincaré et lui porter l’image du Sacré-Cœur. Une fois en présence du Chef de l’Etat, elle lui demande, au nom du Seigneur, de faire apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau français.
Le Président, un moment ébranlé par l’humble bergère vendéenne, lui révélant cette prière qu’il avait faite peu auparavant, à genoux et secrètement dans son bureau, pour appeler Dieu à son secours, promet qu’il soumettra cette demande au Parlement ; promesse qu’il ne tint pas …
Jésus lui confie alors la mission de regrouper autour d’elle une petite communauté de cinq compagnes dont le but, tout d’abord, est de réparer le refus du Sacré-Cœur sur le drapeau français. C’est ainsi que les « petites sœurs » feront de leur vie une expiation volontaire et nécessaire envers le Sacré-Cœur de Jésus, pour l’Eglise et pour la France. »
Lors d’une retraite en 1916, une vocation se précise : celle de rappeler à la France sa vocation divine ; baptisée chrétienne à Reims, elle a renié sa foi : à l’Evangile, elle a substitué les lois laïques.
« Pour frapper mes sens et me faire mieux comprendre la culpabilité de la France, Jésus prend l’image suivante : Son Cœur est percé, non plus seulement par la blessure traditionnelle, avec laquelle on a coutume de Le représenter mais avec de multiples coups de canif, et au milieu, une large blessure semble séparer le cœur en deux d’où le sang coule à flots.
Cette plaie, m’explique le Sauveur, signifie l’athéisme officiel de la France ; les hordes maçonniques ont lacéré son titre de chrétienne. L’invitation du Maitre est pressante ; il faut rappeler à la France son désir : peindre, broder ou graver dans les plis de son drapeau Son Cœur Sacré.
Si le premier geste du Missionnaire est de planter la Croix sur la terre païenne qu’il foule pour la première fois, de même, le Signe Sacré sur l’étendard de la France sera l’acte de foi qui percera la voûte du Ciel pour une nouvelle Pentecôte sur la France. (…)
Le péché, sous ses multiples aspects d’outrages envers la Majesté divine, est disséqué devant mes yeux. C’est le déroulement de toutes les misères humaines et Jésus dira particulièrement sa tristesse sur le Prêtre qui descend de la médiocrité à l’infidélité.
Jésus n’a pas de peine à émouvoir mon cœur : le péché, de tout temps, n’est-il pas ma terreur ? Le jardin est donc préparé pour recevoir la semence.
L’âme d’une œuvre prend forme, sans encore être au point, elle se révèle syllabe par syllabe et chaque mot se grave dans mon esprit pour toujours. L’Eglise et la France s’incarnent plus profondément en mon âme. »
Texte extrait de Claire Fechaud, tomes 1 et 2 aux éditions Téqui