Pèlerinages à Notre-Dame de Rocamadour
8 décembre 2015, Fête de l’Immaculée Conception
13 décembre 2015, Ouverture année extraordinaire de la Miséricorde
2016, année Saint Amadour, 850e anniversaire de la découverte du corps de saint Amadour
8 décembre 2015, Fête de l’Immaculée Conception
13 décembre 2015, Ouverture année extraordinaire de la Miséricorde
2016, année Saint Amadour, 850e anniversaire de la découverte du corps de saint Amadour
Le pèlerinage de Rocamadour a débuté au début du XIe siècle et l’église Saint-Sauveur a été érigée en basilique en 1913. Mais l’histoire spirituelle du sanctuaire remonte aux premiers siècles du christianisme : Zachée (le Zachée de l’Evangile selon Saint Luc, qui donna l’hospitalité à Jésus Lui-même) serait venu s’y retirer ; plus tard, un oratoire y aurait été édifié, animé par les moines bénédictins de Marcilhac-sur-Célé. En 1105, le Pape Pascal II fait état du pèlerinage « à la Bienheureuse Vierge Marie de Rocamadour » et Rocamadour devient un des quatre grands pèlerinages de la Chrétienté, avec Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1166, découverte devant l’oratoire de Notre-Dame du corps intact d’un ermite, considéré comme étant celui de Saint Amadour : « A peine eut on creusé la terre que le corps du bienheureux Amadour fut retrouvé dans son intégrité et c’est dans la même intégrité qu’il fut placé à l’église ». En 1172, les moines bénédictions rédigent le Livre des miracles (126 miracles authentifiés). Avec la venue de Saint Louis et de sa mère, Blanche de Castille, en 1244, le pèlerinage acquiert une dimension nationale et bientôt européenne. Le sanctuaire comprend sept chapelles, une crypte et un monastère, édifiés pour la prière, la dévotion à la Vierge Marie, la Vierge noire de Rocamadour- du XIIe siècle- et l’accueil des pèlerins.
Henri II d’Angleterre y vint, de même que Alphonse III du Portugal, Saint Bernard, Saint Dominique, saint Antoine de Padoue, Jacques Cartier, Francis Poulenc, Edmond Michelet et Sœur Emmanuelle. Les actes de sacrilège des Huguenots et la tourmente de la révolution française ont mis le sanctuaire en péril, mais la ferveur populaire s’y exprime aujourd’hui à nouveau ; la Vierge Marie continue d’y exaucer les prières des pèlerins et de susciter des conversions. Nombreux sont aussi les pèlerins du Chemin de Saint-Jacques qui passent par Rocamadour, prenant le GR 6 et le GR 64. Tous peuvent en tout cas porter la sportelle, insigne du pèlerin à Rocamadour, représentant la Vierge Marie et l’Enfant Jésus.
Le site de Rocamadour avec son sanctuaire, est inscrit au patrimoine mondial de L’UNESCO, en lien avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont il est indissociable depuis un millénaire. Il est également labellisé Grand site de France.
« En 1166, à Rocamadour, un corps parfaitement conservé est découvert dans la roche. Il est identifié comme étant celui de l’ermite Saint Amadour, fondateur du sanctuaire et associé en 1427 par le pape Martin V à la figure de Zachée dans l’évangile (Lc 19, 1-10). Cette découverte provoqua l’essor du sanctuaire, le plaçant rapidement parmi les plus grands lieux de pèlerinage au monde. La récente redécouverte de la carte des huit chemins majeurs du Moyen-Age convergeant vers Rocamadour ouvre de nouvelles perspectives : celle de faire de Rocamadour le Saint-Jacques-de-Compostelle français.
Ainsi en 2016, 850 ans après cette précieuse découverte, d’avril à juin, huit équipes de pèlerins, accompagnés par des ânes portant la Vierge Noire, vont remonter chacun des chemins, accueillis par les foyers qui désirent recevoir Notre-Dame de Rocamadour chez eux. Peut-être passera-t-elle près de chez vous ?
Je vous attends ! »
Abbé Ronan de Gouvello
Recteur du Sanctuaire
Venez fêter Marie au sanctuaire de Notre Dame de Rocamadour !
11h00-12h00 Messe à la chapelle Notre Dame
14h30-18h00 Confessions à la basilique Saint Sauveur et adoration dans la crypte Rocamadour
18h00-18h30 Vêpres de l’Immaculée Conception
Inauguration de l’année de la Miséricorde au sanctuaire de Notre Dame de Rocamadour par Mgr Camiade
Intronisation de l’Évangile de la conversion de Zachée (Lc 19, 1-10)
20 mars, dimanche des Rameaux :
- Ouverture de l’année Saint Amadour
- Bénédiction des pèlerins et des ânes qui partiront en mission sur les routes pour présenter la Vierge Noire
3 avril, dimanche de la Miséricorde : - Départ sur les routes à partir de Rocamadour
Avril – Mai – Juin : - Mission sur les routes des pèlerins âniers
Du 22 au 25 août : - Convergence des routes et grand pèlerinage national vers Rocamadour
25 août : - Procession aux flambeaux (depuis l’Hospitalet)
- Messe solennelle
26 août, fête de la Saint Amadour : - Messe solennelle
- Vénération des reliques de Saint Amadour
20 novembre, fête du Christ-Roi : - Clôture de l’année Saint Amadour
- Messe solennelle
Les Sœurs Marie-Renée et Marie des Neiges accueillent les pèlerins au Cantou Notre-Dame, refuge situé au cœur de Rocamadour dans un lieu calme, propice au recueillement et bénéficiant d’une vue exceptionnelle sur la vallée et la cité de Rocamadour. Sur place, huit chambres individuelles et un dortoir de six places (douches, WC)
Rue de la Mercerie
46500 ROCAMADOUR
05 65 33 73 69 - 05 65 33 42 51,
06 72 46 47 53
Courriel
« Jacques Cartier est considéré par les Canadiens non seulement comme le « découvreur », mais aussi l’un des fondateurs du Canada, au point de départ de l’occupation française des trois quarts du continent. Le 16 mai 1535, Jacques Cartier arme une flotille de trois navires, la Grande Hermine, la Petite Hermine et l’Hermérillon, et part pour Terre-Neuve avec pour mission du roi de « parachever la découverte des terres occidentales ». La remontée du Saint Laurent permet d’atteindre le site de « Québec » où l’ancre est jetée.
Surpris par la rigueur de l’hiver, Jacques Cartier se trouve immobilisé dans les glaces du Saint Laurent, à bord du bateau la Grande Hermine de novembre 1535 à avril 1536. Le scorbut sévit cruellement à bord, et 25 membres de l’équipage vont mourir. 75 sont déjà atteints, seule une dizaine de marins reste valides.
Selon le récit de voyage de Jacques Cartier, « le capitaine, voyant la pitié et la maladie ainsi en mouvement, fit mettre le monde en prières et oraison, et fit porter une image et souvenir de la Vierge Marie contre un arbre, distant de notre front d’un trait d’arc, à travers les neiges et les glaces ; et il ordonna que, le dimanche suivant, l’on dirait en ce lieu la messe… Et la messe dite et chantée devant l’image, le capitaine fit vœu de pèlerinage à Notre-Dame de Rocamadour, promettant d’y aller si Dieu lui donnait la grâce de retourner en France »
Jacques Cartier rencontre alors les Amérindiens qui leurs expliquent les bienfaits de la tisane de cèdre blanc (l’anedda), ce qui permettra de guérir l’équipage. Jacques Cartier a lui-même reconnu « un véritable et évident Rocamadour ». La guérison de l’équipage eut lieu providentiellement et participe aux origines du christianisme en Amérique du Nord. Jacques Cartier respecta son voeu en allant remercierla vierge à Rocamadour.
Chaque année ce ‘miracle’ est commémoré dans ce qui est désormais la plus grande paroisse de Québec. »
la neuvaine Notre Dame de Rocamadour et la fondation du Québec