Les consacrés pour la fête de la Présentation de Jésus au Temple

dimanche 27 janvier 2019


Pèlerinage pour les consacrés à Lourdes
Le 2 février 2019
fête de la Présentation de Jésus au Temple



« Le 2 février prochain, en la fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Conseil diocésain de la vie consacrée organise – cette année au Sanctuaire – une journée de la vie consacrée, notamment pour faire connaissance avec les nouvelles communautés et les nouveaux religieuses et religieux.

Le rendez-vous est fixé devant la Vierge Couronnée, le 2 février, à 10h. Après la bénédiction des cierges, marche en procession vers la basilique de l’Immaculée Conception pour une messe, à 10h30, animée par Sœur Monica et les jeunes, à laquelle se joindront les quelque 120 jeunes confirmands, des aumôneries de l’enseignement privé et public, réunis ce jour-là pour vivre une récollection.

Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, accueillera ensuite l’assemblée à la salle Gerlier (Centre d’Information) où les communautés présenteront leur mission à Lourdes.

Un repas partagé – pour lequel chacun aura apporté assiette, couverts, verre, une tarte salée ou fromage et pain (boisson offerte) – sera l’occasion de déguster des crêpes (apportées par chacun également) en ce week end de Chandeleur. Avant de se quitter, le chapelet sera dit, à la Grotte, à partir de 15h30. »

Cette belle journée peut être l’occasion pour les consacré(e)s d’un renouvellement intérieur de leur vie donnée au Christ.

La vocation religieuse de Sainte Bernadette

« Le curé Peyramale, et le maire Lacadé se mettent d’accord : Bernadette sera admise comme « malade indigente » à l’hospice de Lourdes tenu par les Sœurs de Nevers, le 15 juillet 1860. À 16 ans, elle apprend à lire et à écrire. Elle soigne quelques malades, mais surtout elle cherche sa voie. Finalement, elle entre chez les Sœurs de Nevers « parce qu’on ne m’y a pas attirée », dira-t-elle. Dès lors, une vérité s’impose à son esprit : « À Lourdes, ma mission est finie. » Maintenant, elle doit s’effacer pour laisser toute la place à Marie.

C’est elle-même qui emploie cette expression : « Je suis venue ici pour me cacher. » À Lourdes, elle était Bernadette, la voyante. A Nevers, à partir du 7 juillet 1866, elle devient Sœur Marie-Bernard. On la gardera à la Maison-mère, alors qu’elle aurait tant aimé soigner les malades. Au jour de sa profession, aucun emploi n’est prévu pour elle : alors l’évêque lui donne « l’emploi de prier ». « Priez pour les pécheurs », avait dit la Dame. Elle y sera fidèle. « Mes armes, écrit-elle au pape, sont la prière et le sacrifice. » Elle ne parlera pas de Lourdes, elle en vivra. « Vous devez être la première à vivre le message », lui dit le Père Douce, son confesseur. Et, de fait, après avoir été aide-infirmière, elle entre peu à peu dans l’état de malade. Elle en fera « son emploi », acceptant dans un acte d’amour parfait toutes les croix, pour les pécheurs : « Après tout, ce sont nos frères. » Au cours des longues nuits sans sommeil, s’unissant aux messes qui sont célébrées dans le monde entier, elle s’offre comme une « crucifiée vivante » dans le gigantesque combat des ténèbres et de la lumière, associée, avec Marie, au mystère de la Rédemption, les yeux fixés sur le crucifix : « C’est là que je puise ma force. »

Bernadette meurt à Nevers, le 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans. L’Église l’a proclamée sainte le 8 décembre 1933, non pour avoir été favorisée des apparitions, mais pour la manière dont elle y a répondu. »

Site à consulter

Lourdes