Reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

mardi 12 avril 2016


Pèlerinage à Notre-Dame des Victoires
Refuge des pécheurs
Du 5 au 13 mai 2016



Du 5 mai, fête de l’Ascension de Notre-Seigneur, au 13 mai 2016, fête de Notre-Dame de Fatima, la basilique Notre-Dame des Victoires à Paris accueillera les Reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui vint, avec ses parents, prier Notre-Dame des Victoires.

C’est là l’occasion d’un pèlerinage auprès de Notre-Dame des Victoires, afin de prier pour tous les pêcheurs et d’invoquer la Vierge Marie, Reine de France, et sainte Thérèse, patronne secondaire de la France et patronne des missions, pour le salut de la France et celui de nos âmes.

Lieu de mémoire et de consolation

A droite, dans la chapelle de Saint-Joseph, aux pieds de la Sainte Famille, vous pouvez déposer une intention ou le prénom d’un enfant qui n’a pas vu le jour.

La naissance de Louis XIV « Dieudonné » neuf mois après la prière du Frère Fiacre met fin à 20 ans de stérilité du mariage entre Anne d’Autriche et le roi de France Louis XIII par le Père Hervé Soubias/Cotignac 500

« Frère Fiacre, religieux augustin au couvent Notre-Dame des Victoires de 1631 à 1684, demande en 1637 à la Vierge Marie, en action de grâce pour les soins qu’il reçoit grâce à la famille royale, un Dauphin pour la France. Neuf mois jour pour jour après la fin le 5 décembre 1637 des trois Neuvaines de prière que la Vierge Marie lui avait inspirées, sa supplique est exaucée : le futur roi Louis XIV, « Dieudonné », naît le 5 septembre 1638.

Frère Fiacre, de son vrai nom Denis Antheaume, est né le 21 février 1609 à Marly-la-Ville (aujourd’hui dans le Val-d’Oise), qui faisait alors partie du diocèse de Paris. Ses parents, humbles laboureurs, font en sorte que leur fils apprenne à lire et à écrire. À 15 ans, Denis gagne Paris pour y devenir potier d’étain chez un artisan du faubourg Montmartre. Sa grande piété l’amène chez les Augustins déchaussés de Montmartre où il entre en 1631 avant de revêtir l’habit deux ans plus tard sous le nom de Frère Fiacre de Sainte-Marguerite. Aussitôt, il témoigne d’une très grande dévotion pour la Vierge Marie, tandis qu’il ne dédaigne pas de remplir les tâches les plus humbles du monastère.

Malade peu après son entrée dans la communauté, il apprend que la reine Anne d’Autriche fournit aux religieux tous les médicaments qui leur sont nécessaires. Il devient alors très reconnaissant à son égard et décide de demander à Dieu la naissance d’un Dauphin attendu depuis très longtemps, ce qu’il fait assidument pendant plus de six ans.

Un jour, sa prière est exaucée : la Vierge lui apparaît quatre fois dans la nuit du 3 novembre 1637, entre 1 h et 4 h du matin, annonçant la naissance prochaine de celui qui deviendra Louis XIV. C’est le cri d’un tout-petit qui attire l’attention du religieux : « Il tourna la tête du côté de la voix et aperçut la Sacrée Vierge environnée d’une belle et agréable lumière, ayant un enfant dans les bras, vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles, ses cheveux pendants sur ses épaules, trois couronnes sur sa tête, assise sur une chaise et qui lui dit : « Mon enfant, n’ayez pas peur, je suis la Mère de Dieu. » Sur cela, il se jeta à terre pour adorer l’enfant qu’elle tenait entre ses bras, pensant que ce fut Jésus-Christ, mais la Vierge sacrée lui dit : « Mon enfant, ce n’est pas mon Fils, c’est l’enfant que Dieu veut donner à la France. » La Vierge Marie lui demande de faire réciter des Neuvaines, requête qui fut transmise à la famille royale par le cardinal de la Rochefoucault. Le dimanche 5 septembre 1638, neuf mois jour pour jour après l’achèvement des Neuvaines, Anne d’Autriche donne naissance à un fils, Louis « Dieudonné ». Sept mois avant, dans la joie d’avoir appris la grossesse inespérée de la reine, Louis XIII avait consacré officiellement la France à la Vierge Marie par son vœu du 10 février 1638.

On doit à Frère Fiacre et à sa grande confiance en la Mère de Dieu, le développement de l’église de Notre-Dame des Victoires, refuge des pécheurs, comme sanctuaire de pèlerinage où la Vierge Marie offre volontiers à tous ceux qui invoquent son cœur maternel d’être exaucé, écouté et secouru.

Frère Fiacre meurt le 16 février 1684 en odeur de sainteté, vénéré comme tel par les pauvres de la capitale. Son image fut placée dans les voitures d’une compagnie de louage au XIXe siècle, d’où le nom de « fiacre » qu’elles ont longtemps porté. Son corps fut inhumé dans la crypte de la basilique et son cœur est conservé à Cotignac au Sanctuaire de Notre-Dame des Grâces, comme l’atteste une plaque de marbre. »

Père Hervé Soubias,
curé-recteur du sanctuaire de Notre-Dame des Victoires

Site source à consulter et compléments

Cotignac500 Naissance de Louis XIV Dieudonné neuf mois après la prière du frère Fiacre