Pèlerinage de la relique du Cœur de saint Vincent de Paul

dimanche 12 mars 2017

Pèlerinage de la relique du Cœur de saint Vincent de Paul
en France
pour les 400 ans du charisme vincentien



Pour les 400 ans de charisme vincentien 1617-2017, un pèlerinage du cœur de saint Vincent de Paul est organisé à travers la France.

Ainsi, du 12 au 26 mars, la sainte relique se trouve à Chatillon, les 1er et 2 avril à Vichy, du 3 au 17 avril à Limoges, du 23 au 30 avril à Gannes, du 30 mai au 11 juin au Berceau (Landes), lieu natal de saint Vincent de Paul haut lieu de spiritualité et de ressourcement. Le calendrier complet de l’ostension de la relique pour l’année 2017 se trouve sur le site cité en référence.

Saint Vincent de Paul

Fondateur de la congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (✝ 1660)

« Monsieur Vincent n’oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l’époque et s’il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l’assumera, mais il en fera l’un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c’est chose faite, il monte à Paris parce qu’il ne trouve pas d’établissement qui lui convienne.

Le petit pâtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu’est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s’y rattachent. Il appellera cette rencontre « ma conversion ». Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu’à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c’est là qu’il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises.

Sa vocation de champion de la charité s’affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l’homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d’un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l’importance de ses fondations, c’est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie : « Confiance ! Jésus ! ».

  • Saint Vincent de Paul (1581 – 1660) est un géant de la charité. Sa vie est une synthèse de la prière et de l’action. Elle se résume en un triptyque :

+ Une riche spiritualité propre à approfondir notre foi.
+ Une vie toute donnée à Dieu et aux pauvres.
+ Un amour profond pour le sacerdoce et la mission. Car « l’Amour est inventif jusqu’à l’infini ! »

(Diocèse d’Aire et Dax - saints et martyrs landais - l’Église dans les Landes)

  • Saint Vincent de Paul (1581-1660) Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement. Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon : « le temps change tout ». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant ? Figures de sainteté - site de l’Eglise catholique en France
  • « A Saintes précisément, il établit aussi la Congrégation de la Mission. De nombreuses lettres qu’il adressa au supérieur de la maison sont conservées : à Louis Thibault, Claude Dufour, Pierre Watebled et surtout Louis Rivet. Elles témoignent du soin extrême que Monsieur Vincent apporte au déroulement des missions dans nos régions charentaises. » (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Vincent de Paul)
  • En 1885, le pape Léon XIII le déclare « patron de toutes les œuvres charitables »… Saint Vincent de Paul (1581-1660)… (diocèse de Paris)
  • …saint Vincent de Paul devient pour quelques mois curé de Châtillon sur Chalaronne. C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait… (Diocèse de Belley-Ars - 2000 ans de vie chrétienne) »
Sainte Louise de Marillac

« Née à Paris le 12 août 1591, femme de culture supérieure aux femmes de son temps, veuve appartenant à la haute noblesse française, Louise de Marillac sera la précieuse collaboratrice de Vincent de Paul pendant 35 ans.

De Louise nous ne connaissons pas sa mère ; elle était une fille naturelle d’un de Marillac. Dès sa petite enfance, elle est placée chez des religieuses dominicaines de Poissy où elle reçoit une très bonne éducation. Elle apprend à lire, à écrire, à connaître et à prier Dieu. Après la mort de son père, à 12 ans, elle est placée dans un foyer pour jeunes filles à Paris.

Elle pense être religieuse et à 21 ans, elle demande à entrer chez les Capucines mais, en raison de sa santé trop fragile, elle ne peut être admise.
Louise se marie avec Antoine Le Gras, Secrétaire de la Reine Mère, selon Louise, homme bon et pieux. Ils ont un enfant, Michel, et ils vécurent heureux quelques années jusqu’à ce que son mari tombe malade et meure en 1625.

A la mort de son mari, Louise rencontre Vincent de Paul qui fera d’elle une précieuse collaboratrice. Elle s’inscrit aux Confréries de la Charité et Saint Vincent l’envoie visiter et organiser les « Charités » établies dans les villages. Elle crée des écoles pour les petites filles. Elle sera la Fondatrice des Filles de la Charité en 1633.

Vincent et Louise découvrant la misère matérielle et spirituelle de leur temps consacrent toute leur vie au service et à l’évangélisation des pauvres. Ils étaient très différents, mais leur collaboration est un bon témoignage de ce que peuvent faire un homme et une femme animés d’un profond amour de Dieu et de leur prochain.
Louise meurt le 15 mars 1660, juste quelques mois avant Vincent de Paul. Elle fut proclamée Sainte de l’Église en 1934. Et en 1960, le Pape Jean XXIII la proclame Patronne des Œuvres sociales. »

Sainte Catherine Labouré

« Née le 2 mai 1806 à Fain les Moutiers, petit village de Bourgogne à 60 kilomètres de Dijon, Catherine est la huitième enfant d’une famille chrétienne qui en compte dix. À l’âge de 12 ans, après la mort de sa mère, elle prend en charge la direction de la ferme. L’appel du Seigneur se manifeste peu à peu et, en 1830, à 24 ans, elle arrive au Séminaire des Filles de la Charité, 140 rue du Bac à Paris, pour se préparer à donner toute sa vie à Jésus Christ en aimant et en servant les plus malheureux, sur les pas de Saint Vincent de Paul.

Là, dans le secret, la jeune Sœur Catherine Labouré vit une expérience spirituelle étonnante. La Vierge Marie, que Catherine a choisie pour sa mère dès l’enfance, se manifeste à elle.

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, au cours d’un dialogue de plus de deux heures, Marie dit à Sœur Catherine : « Venez au pied de cet autel », signifiant l’importance de la prière et de l’Eucharistie.

Le 27 novembre suivant, à 17h30, pendant la méditation de la communauté, Marie confie à Sœur Catherine un message à transmettre au monde sous la forme d’une simple médaille, portant cette inscription : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Après sa formation, Sœur Catherine est envoyée dans une maison de Paris où elle accomplit des tâches simples : cuisine, basse-cour, lingerie, service des personnes âgées. Elle soutient les familles pauvres du quartier pendant les émeutes de cette période troublée. Rien ne la distingue des autres : elle travaille, elle prie, elle garde le silence… pendant que la petite médaille, appelée par le peuple « Médaille Miraculeuse », fait le tour du monde.

Le 31 décembre 1876, Sœur Catherine se prépare à la mort : « Pourquoi voulez-vous que j’aie peur… ? Je vais retrouver Notre Seigneur, la Sainte Vierge, Saint Vincent. »
Soeur Catherine Labouré a été proclamé « Bienheureuse » en 1933 et « Sainte » en 1947. Son corps repose dans la Chapelle des apparitions de la rue du Bac, à Paris. »

La Famille Vincentienne

« La Famille Vincentienne est composée d’un ensemble de personnes et d’Institutions, unies par une caractéristique commune et fondamentale, qui est le « suivre Jésus-Christ serviteur et évangélisateur des pauvres », à la manière de Saint Vincent de Paul :

• La Congrégation de la Mission
• La Compagnie des Filles de la Charité
• L’Association Internationale de la Charité (AIC) en France
• La Société Saint Vincent de Paul
• Les Jeunesses Mariales Vincentiennes,
• Les Missionnaires Laïcs Vincentiens (MISEVI)
• L’Association de la Médaille Miraculeuse
• Les Missions Populaires
• Les religieux de Saint Vincent de Paul
• Les Sœurs de la Charité de Strasbourg
• Les Sœurs de Sainte Jeanne Antide Thouret
• Les Sœurs de la Charité de la Fédération Seton
Les Sœurs de Gethsémani
Depaul France

La Famille Vincentienne, actuellement, ne peut se limiter à un pays, ni même à un continent. Son rayon d’action est, aujourd’hui, presque le monde entier. »

Sites à consulter

famvin pèlerinage du cœur de st Vincent

Landes catholique Le Berceau de saint Vincent de Paul

oeuvre Berceau saint Vincent

nominis saint Vincent de Paul