Neuvaine à l’Enfant-Jésus de Beaune

dimanche 24 janvier 2016


Neuvaine à l’Enfant-Jésus de Beaune
Du 25 janvier au 2 février 2016
Pèlerinages toute l’année



Le Petit Roi de Grâce a été mis à l’honneur lors de l’installation des soeurs carmélites apostoliques de l’Enfant-Jésus de Beaune et l’érection officielle du Sanctuaire. Voir l’historique de ce sanctuaire exceptionnel et de cette magnifique dévotion :

Pèlerinages de France sanctuaire de l Enfant Jésus de Beaune

Cette année encore, une Neuvaine à l’Enfant-Jésus est organisée du 25 janvier au 2 février, avec de nombreux offices et interventions.

Programme pour cette année 2016

Tous les jours (au 14, rue de Chorey à Beaune) :
18 h 00 : vêpres
18 h 30 : messe avec prédication plus développée
A la fin de la messe : petite couronne

Thème des interventions : La Miséricorde

25 janvier : Dans l’appel de Dieu (Conversion de St Paul) - Père Simplice Alouna
26 janvier : Dans la filiation et l’adoption divines : le baptême - Père Simplice Alouna
27 janvier : Renouvelée par le pardon - Père Oscar Ruiz
28 janvier : Nourrie par l’Eucharistie - Père Yves Frot
29 janvier : Qui se donne par la Croix de Jésus et qui aide ceux qui souffrent (Sacrement des malades) - Père Pierre Ntiama
30 janvier : Marie Mère de miséricorde - Père Yves Frot
31 janvier : En lien avec l’Enfance de Jésus (quelques-uns des mystères de l’Enfance de Jésus) - Père Yves Frot
01 février : Marguerite du Saint Sacrement, messagère de Miséricorde - Père Oscar Ruiz
02 février : Présentation du Seigneur - Père Yves Frot

Site à consulter

catholique Dijon

L’Enfant-Jésus de Beaune

Historique, dévotion et spiritualité, voir :

Pèlerinages de France Sanctuaire de l Enfant Jésus de Beaune

Egalement :

« Le Carmel de Beaune est fondé en 1619. En 1630, y entre une orpheline de 11 ans 1/2, Marguerite Parigot, d’une famille de notables de Beaune. Sous la direction spirituelle de mère Marie de la Trinité, chargée des Novices et de mère Élisabeth de la Trinité, la Prieure Marguerite Parigot deviendra la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement. Le divin Enfant Jésus comble la « petite épouse de sa crèche » de grâces mystiques. La pratique des vertus religieuses notamment de l’obéissance authentifie ces expériences étonnantes chez une enfant.

La puissance de sa prière est bientôt connue au dehors du Carmel. Une première fois en 1636, alors que la France est attaquée au nord et à l’est, et que rien ne semble pouvoir empêcher les armées ennemies d’arriver jusqu’à Beaune pour y commettre pillages et massacres, les habitants de la petite ville sont terrifiés et la prieure du carmel songe à fuir le danger. Marguerite assure :

« L’enfant Jésus m’a promis que la ville serait épargnée. »

Cela se réalise. La reconnaissance populaire se manifeste par la diffusion de la « petite couronne » préconisée par Sœur Marguerite sur indication céleste : trois « Notre Père » pour remercier Dieu du don qu’il nous fit en Jésus, Marie et Joseph ; douze « Je vous salue Marie » pour honorer les douze années de l’enfance de Jésus.
Marguerite intercède aussi pour la naissance de Louis XIV. Par une révélation reçue dans sa prière, elle affirme que la Reine va donner le jour au futur Louis XIV. La mère et le fils vont manifester par la suite leur gratitude au Carmel. La réputation de sœur Marguerite a attiré l’attention d’un seigneur normand, le Baron Gaston de Renty, qui se rend en 1643 en Bourgogne pour s’entretenir avec elle. Gagné à sa dévotion, il en donne une définition qui préfigure Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus :

« L’esprit d’enfance est un état où il faut vivre au jour le jour, dans une parfaite mort à soi-même, en total abandon à la volonté du Père. »

Rentré dans son manoir normand, il envoie à Sœur Marguerite un cadeau de Noël : la statue du « Petit Roi de gloire ». En bois sculpté, peint et articulé, cette statuette peut être habillée de vêtements somptueux (elle en possède une collection), parée de bijoux et couronnée. Pour l’honorer dignement, Sœur Marguerite obtient de ses supérieurs la construction d’une petite chapelle attenante à l’église du Carmel. Très vite un mouvement national de pèlerinage se manifeste en direction de l’Enfant Jésus de Beaune, à peu près contemporain de l’Enfant Jésus de Prague. Composée de grands seigneurs et d’humbles gens, l’affluence ne cesse pas jusqu’à la Révolution, comme l’attestent les très importantes archives du Carmel. Caché pendant la Révolution, la statue est rendue ensuite aux carmélites, qui pendant des années la conservent chez elles dans la clôture.

Le Petit Roi de gloire a repris sa place en 1873 dans l’église du carmel. La dévotion populaire ne faiblit toujours pas. Les murs de la chapelle sont tapissés d’ex-votos. Certaines formes de dévotion instituées par Sœur Marguerite se maintiennent : il y a tous les 25 du mois, une prière publique de la « petite couronne » et chaque année, du 25 janvier au 2 février, une neuvaine avec homélie et récitation quotidienne de la « petite couronne ».

Source : Le salon beige


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