Sur les Pas de Charles de Foucauld

dimanche 29 mai 2016


Pèlerinage sur les Pas de Charles de Foucauld
de Nazareth à Rome
Du mardi 15 au jeudi 24novembre 2016



Une équipe de la spiritualité de Charles de Foucauld vous propose un pèlerinage du 15 au 24 novembre 2016, en Terre Sainte et à Rome sur les pas de Frère Charles de Jésus.

« En cette année du Centenaire de la mort du Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), diverses manifestations sont prévues. Pour plusieurs raisons, se rendre en pèlerinage à Béni Abbès et Tamanrasset est actuellement difficile.

A l’initiative du BIPEL, une équipe de la spiritualité de Charles de Foucauld animera un pèlerinage du 15 au 24 novembre 2016, en Terre Sainte et à Rome. Nous suivrons les pas de Frère Charles durant ces années d’humble ouvrier et imitateur de son bien-aimé Jésus, à Nazareth et Jérusalem ; et son passage à Rome en vue de se préparer à son ordination sacerdotale.

Ce pèlerinage dans l’esprit de Bienheureux Charles de Foucauld est ouvert à tous : pour les membres de sa famille humaine et spirituelle comme pour les personnes qui souhaitent faire connaissance de la vie et du message de ce grand phare spirituel du XXe siècle. »

Pour toute information ou inscription, merci de s’adresser au BIPEL.
Au nom de l’équipe d’animation spirituelle,
Père Jean-Claude Lemaître (Diocèse de Rennes) : voir fichiers joints ci-après

Programme

Jour 1

  • Mardi 15 novembre 2016
    PARIS / ROME / TEL AVIV / LE DESERT
    Envol de Paris destination de Tel Aviv, via Rome.
    Arrivée à Tel Aviv et accueil par
    votre guide, et votre chauffeur.
    Dîner sous forme de panier-repas servi à l’aéroport.
    Transfert vers le désert du Néguev.
    Nuit en Campement dans le désert à Mitzpe Ramon.

Jour 2

  • Mercredi 16 novembre 2016
    LE DESERT
    Temps de méditation dans le désert.
    Marche dans le Maktesh Ramon.
    Messe en plein air, dans le désert.
    Déjeuner dans le désert.
    En fin de journée, remontée vers Arad.
    Dîner et nuit.

Jour 3

  • Jeudi 17 novembre 2016
    LE DESERT/ BETHLEEM/ JERUSALEM
    Le matin, route vers Bethléem, la cité de David. En cours de route, évocation de Massada et passage le long de la Mer Morte
    .
    En fin de matinée, arrivée à Bethléem.
    Déjeuner
    .
    L’après-midi, pèlerinage à la Grotte et à la Basilique de la Nativité
    .
    Découverte du Champ des Bergers et messe.
    Continuation vers Jérusalem.
    Dîner et nuit à Jérusalem.

Jour 4

  • Vendredi 18 novembre 2016
    JERUSALEM

Le matin, pèlerinage aux sanctuaires du Mont des Oliviers :
l’Ascension, qui marque l’emplacement présumé de la montée au ciel de Jésus, quarante jours après Pâques, et le Carmel du Pater, là où Jésus enseigna la prière du Notre Père à ses disciples.
Marche à pied jusqu’à l’église du Dominus Flevit, construite en souvenir des larmes versées par Jésus sur la ville sainte. Puis,
continuation à pied vers le jardin des Oliviers et la Basilique de Gethsémani.
Déjeuner à Jérusalem.
L’après-midi, le Mont Sion, la basilique de la Dormition de Marie et le Cénacle.
Messe chez les Franciscains, au Cénacle.
Puis, arrêt à Saint Pierre en Gallicante, là même où Pierre renia Jésus trois fois, et la voie romaine à degrés.
Dîner et nuit à Jérusalem.

Jour 5

  • Samedi 19 novembre 2016
    JERUSALEM/ TAYBEH/ NAZARETH
    Le matin, découverte de la Basilique Sainte Anne, et de la piscine probatique, lieu de guérison du paralytique. A l’intérieur de l’église Sainte Anne, dans la nef à droite, un escalier conduit jusqu’à une crypte plus ancienne que l’église. C’est là que les
    croisés localisèrent la maison de Joachim et Anne.
    Puis, chemin de croix sur la via Dolorosa vers la basilique de la Résurrection
     :
    Golgotha et Saint Sépulcre
    .
    En fin de matinée, route vers Taybeh, un des rares villages arabes entièrement chrétien.
    Déjeuner à Tayheb au Centre Charles de Foucauld.
    Visite de la maison des paraboles et de la fabrique de lampes de la paix…
    Puis, rencontre avec le Père Johnny Abu Khalil dans
    l’église paroissiale pour un temps de présentation de la paroisse, de sa situation au cœur de la Cisjordanie et de ses activités.
    Messe à Taybeh avec la communauté dans l’église du Saint Rédempteur.
    Continuation vers Nazareth.
    Dîner et nuit
    .
    Jour 6
  • Dimanche 20 novembre 2016
    NAZARETH
    Matinée chez les Sœurs Clarisses.
    Rencontre avec les Sœurs et messe chez les Sœurs Clarisses.
    Rencontre avec les Petits Frères de Jésus, là où Charles de Foucauld vécu.
    Déjeuner à Nazareth
    chez les Sœurs.
    L’après-midi, pèlerinage à la source de la Vierge, en l’église Saint Gabriel.
    Puis, pèlerinage à la Basilique et à la grotte de l’Annonciation, le lieu de l’apparition de l’archange Gabriel à Marie.
    La Basilique a été érigée au milieu du XXe siècle à Nazareth. C’est la plus grande des églises du Moyen-Orient, et l’un des hauts lieux de la chrétienté.
    Enfin, visite de l’église de Saint Joseph.
    Dîner et nuit à Nazareth.

Jour 7

  • Lundi 21 novembre 2016
    NAZARETH/ LE LAC DE TIBERIADE/ NAZARETH

Le matin, traversée du Lac de Tibériade, de Tibériade à Capharnaüm.
Visite de Capharnaüm, où se trouvent des vestiges très frappants de l’antique cité : la Synagogue où Jésus prononça le « Discours sur le Pain de Vie ».
Route vers le site de Tabgha, abritant l’Eglise de la Multiplication des pains.
Messe à Dalmanutha, au bord du Lac.
Puis Montée au Mont des Béatitudes, lieu du Sermon sur la Montagne.
Déjeuner au Mont des Béatitudes (si possible).
L’après-midi, temps de méditation et de recueillement au Mont des Béatitudes.
Descente (à pied

compter 30 minutes) vers
la Primauté de Pierre, construite sur un rocher au bord du lac, qui rappelle l’apparition de Jésus à ses apôtres après la Résurrection et la triple question à Pierre : « Pierre, m’aimes-tu ? » (Jn21).
Retour à Nazareth.
Dîner et nuit à Nazareth.

Jour 8

  • Mardi 22 novembre 2016

NAZARETH/ TEL AVIV/ ROME
Le matin, envol de Tel Aviv à destination de Rome.
En fin de matinée, accueil par votre chauffeur, et transfert vers Tre Fontane.
Déjeuner à Tre Fontane.
L’après-midi, à Tre Fontane,
chez les Petites Sœurs de Charles de Foucauld. Visite guidée de l’Abbaye de Tre Fontane. Rencontre -Conférence avec les Sœurs
.
Visite du Musée et de sa chambre
.
Messe chez les Sœurs.
Dîner et nuit en maison à Rome
.
Jour 9

  • Mercredi 23 novembre 2016
    ROME
    Le matin, participation à l’Audience Pontificale place Saint Pierre.
    Déjeuner à Rome.
    L’après-midi, nous nous rendrons à la Basilique Saint Pierre
    .
    Puis découverte guidée la Basilique,en contemplant en particulier la chapelle papale, la gloire du Saint Esprit, la statue de la Pietà et la crypte des Papes, avant de nous émerveiller de la place Saint Pierre. Tout cela nous permettra de méditer sur la figure du premier apôtre et de ses successeurs, les Papes.
    Retour à Tre Fontane.
    Arrêt chez les Trappistes.
    Temps de rencontre chez les Trappistes, évocation du lien entre les Trappistes et Charles de Foucauld.
    Messe chez les Trappistes.
    Dîner et nuit en maison religieuse à Rome

.Jour 10

  • Jeudi 24 novembre 2016
    ROME/ PARIS
    Le matin, visite guidée de la Basilique Saint Paul Hors les Murs
    , la plus vaste avant la reconstruction de Saint Pierre au XVIe siècle.
    Dotée d’une majestueuse façade en mosaïques, elle n’est qu’en
    flamboiement d’or, couleurs et lumière.
    Découverte du cloître.
    Messe d’envoi en mission à Saint Paul Hors les Murs.
    Déjeuner.
    Puis route vers l’aéroport de e Rome.
    Vol à destination de Paris.
    Arrivée e soirée
Inscriptions

Inscription sur fichier joint.

Date limite d’inscription : 11 juillet 2016

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

Fête le 1er décembre

« Le Bienheureux Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg en 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé par son grand-père, dont il suivit les déplacements dus à sa carrière militaire. Adolescent, il s’éloigna de la foi. Connu pour son goût de la vie facile, il révéla cependant une volonté forte et constante dans les difficultés.

Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884). Le témoignage de la foi des musulmans réveilla en lui la question de Dieu : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ». De retour en France, touché par l’accueil affectueux et discret de sa famille profondément chrétienne, il se mit en quête. Guidé par un Prêtre, l’abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans.

« Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui ». Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation : suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d’abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie.

Il vécut ensuite seul dans la prière et l’adoration près des Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d’abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar.

Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, « les plus délaissés, les plus abandonnés ». Il voulait que chacun de ceux qui l’approchaient le considère comme un frère, « le frère universel ». Il voulait « crier l’Évangile par toute sa vie » dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. « Je voudrais être assez bon pour qu’on dise : Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître ? ».

Le soir du 1er décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison. Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d’autres : après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette « vie de Nazareth » pouvait être vécue partout et par tous. Après la mort de Charles de Foucauld, René Bazin écrit sa biographie en 1921, un best-seller qui va très fortement contribuer à la notoriété actuelle du Bienheureux de Charles de Foucauld. Aujourd’hui, la « famille spirituelle de Charles de Foucauld » comprend plusieurs associations de fidèles, des communautés religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de Prêtres. »

Charles de Jésus a été proclamé Bienheureux le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI.

« Un Saint inconnu » : l’Abbé HUVELIN

Un article est paru dans le Figaro du 25/6/1979, « Un Saint inconnu », l’Abbé HUVELIN, de Jean GUITTON .

« L’école normale n’a cessé de produire des êtres singuliers hors de toutes normes. Lucienne PORTIER vient de nous révéler l’Abbé HUVELIN, ce normalien qui fut simple vicaire pendant 35 ans. Elève et secrétaire du Ministre Victor DURUY, il n’entre pas dans l’Université, mais dans le clergé. Il ensevelit son savoir et son talent dans un confessionnal de l’Eglise parisienne de Saint-Augustin. Il fut une sorte de Curé d’Ars savant, car son don était d’aider les autres quels qu’ils fussent, à devenir ce qu’ils étaient, sans le savoir.

Tous ses clients obscurs, il les percevait d’emblée, par une intuition souveraine et il les révélait. Il était persuadé que la vraie direction libère. Se faire tout à tous, pour ce confesseur, c’était parler à chacun dune manière différente, accepter de cent façons le conseil paradoxal, promis par Saint Augustin : « Pourvu que tu aimes avec droiture, tu peux faire ce que tu veux et courir dans ta voie ».

Les hasards de Paris le mirent en relation avec les intelligences les plus critiques de notre époque : d’abord LITTRE, le second d’Auguste Comte, fauteur solitaire de l’énorme dictionnaire, qui renonça à l’athéisme pour demander le baptême à son dernier souffle. Le maître de cet admirable penseur européen, l’Abbé HUVELIN, le chef du modernisme orthodoxe précurseur de VATICAN 2, le Baron de UGEL, il restera l’ami de LOISY et de LOISON, après leur excommunication, il inspira l’Abbé BREMOND et encouragea BLONDEL.

Celui-ci n’a jamais contesté une savoureuse histoire : comme le thème grec était alors un exercice obligatoire et redoutable, les normaliens allaient en secret trouver le vicaire de Saint-Augustin. HUVELIN leur remettait à chacun un thème différent, assaisonné de quelques solécismes intelligents pour se dissimuler ; excès de charité pardonnable à un Saint.

Allez à Saint-Augustin, dans une chapelle de droite, non loin de Sainte Rita, vous lirez sur une plaque : « Ici, Charles de FOUCAULD s’est converti en se confessant à l’Abbé HUVELIN en Octobre 1890 ». Le jeune Comte avait tout épuisé, la chair, le courage, l’exploration du Maroc et le désespoir. Il vint, comme un somnambule s’agenouiller devant la petite grille de bois qui n’a pas changé.

Soudain l’Abbé lui ordonne de se confesser. Il obéit. Et, de cette autorité, jaillit le destin d’un fondateur. Plusieurs mots de FOUCAULD sont de HUVELIN : ainsi « vouloir aimer, c’est déjà aimer », ou, encore, « Le saint travail des mains, la fraternité universelle ». Mais la volupté de l’Abbé, c’était de confesser, à l’aurore, les pauvres, les humbles, les casse-pieds, de ce quartier bourgeois. Quand il prêchait, il improvisait, et c’était inoubliable. Perclus d’arthrose, il recevait dans sa chambre, caressant un vague chat, jetant des éclairs sur tout. J’ai l’impression qu’il va surgir de sa tombe pour me faire taire, me reprochant de lui ôter l’incognito qui était, à ses yeux, la véritable gloire. »

Extrait de l’ouvrage « La vie quotidienne » Ed. Le corps à vivre, 78, bd Malesherbes, Paris, par le docteur Jacques Donnars

Prière d’abandon « Mon Père, je m’abandonne à Toi »

Cette Prière d’abandon « Mon Père, je m’abandonne à Toi » de Charles de Foucauld (1858-1916), sur la confiance en Dieu le Père est devenue le symbole de toute sa spiritualité… Puisse-t-elle devenir la Nôtre !

« Mon Père, je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’il Te plaira. Quoi que Tu fasses de moi, je Te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je Te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je T’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance, car Tu es mon Père ».

La charité, la piété et l’amour, seules armes du Père Charles de Jésus

« Pour moi-même, je n’ai besoin de rien, disait-il, je vis de pain et d’eau. Cela me coûte 7 francs par mois. Si quelqu’argent m’est nécessaire, c’est seulement pour soigner les malades, nourrir les pauvres et racheter parfois de malheureux esclaves »

Sites à consulter

centenaire Charles de Foucault Pèlerinage sur les pas de Charles

Paris catholique Bienheureux Charles de Foucault

site catholique Mon Père je m’abandonne à Toi

Charles de Foucault présentation

scouts Europe à la découverte du bienheureux Charles de Foucault

Pèlerinages de France Notre Dame des Neiges


Documents joints

PDF - 1 Mo
Word - 73.5 ko