Pères de famille de Chartres à Gallardon

mardi 9 avril 2019


Pèlerinage des pères de famille
de Chartres à Gallardon
sanctuaire de la divine Miséricorde
Les 11 et 12 mai 2019



« Cette année le Pèlerinage des pères de famille du diocèse de Chartres se place sous le patronage de Sainte Faustine : « Avec Sainte Faustine, à l’écoute du Christ Miséricordieux… »

Nous marcherons et prierons de Chartres à Gallardon en méditant sur le thème : « Avec Sainte Faustine, à l’écoute du Christ Miséricordieux ».

Il s’adresse à tous les hommes, pères et futurs pères qui souhaitent se mettre sous le regard et la protection de saint Joseph, le père adoptif de Jésus.

Le pèlerinage est parrainé par les AFC d’Eure-et-Loir. »

Programme
  • Samedi 11 Mai

Veillée à 20h à la crypte de la cathédrale

  • Dimanche 12 Mai

Départ à 9h devant le portail royal de la cathédrale
Pique-nique à prévoir
Accueil des familles à 16h30 devant l’église de Gallardon
Messe de clôture à 17h à Gallardon, sanctuaire de la Miséricorde

Inscriptions

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Découvrez pourquoi un pèlerinage et le sanctuaire de la Miséricorde à Gallardon
  • A propos de Sainte Faustine

Dans son Petit Journal (P.J.) Sainte Faustine écrit à la demande du
Seigneur et de celle de son Père Spirituel, l’abbé Michel Sopocko, ce que le Seigneur lui révélait mais aussi ce qu’elle éprouvait dans sa vie quotidienne.

  • Le faustinum

« Ce nouveau voyage à Cracovie m’aura permis de prendre mieux conscience de tout le travail accompli dans notre communauté paroissiale de Gallardon, mais aussi de voir tout ce qu’il reste encore à faire. Aujourd’hui, au cours du déjeuner avec les pères de la cathédrale de Wawel et avec un des responsables des séminaristes du grand séminaire de Cracovie, nous avons encore plus réalisé la chance et la grâce qui étaient celles pour une communauté paroissiale d’avoir un prêtre au cœur de sa vie quotidienne. Et cela m’invite, en ce début d’année, à être pour vous encore plus présent et toujours plus saint, et pour cela de prendre exemple sur la supérieure des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde rencontrée hier : lorsqu’on la cherche, on la trouve toujours en prière auprès du Seigneur. Là est, je crois, l’une de mes grandes responsabilités comme curé.

Vous porter jour et nuit dans une prière incessante ! Et puis j’ai longuement médité ces paroles du Jésus à Sainte Faustine : « Aux prêtres qui proclameront et glorifieront ma miséricorde, je donnerai une force extraordinaire, je bénirai leurs paroles et je toucherai les cœurs auxquels ils s’adresseront (P. J. 1521)

Nous avons aussi eu, la veille du Jour de l’An, une rencontre précieuse de presque trois heures entre Pierre, Sœur Diana qui est responsable de tout ce qui se vit et se fait dans le monde pour la Miséricorde, et moi. Rappelons que ce mouvement apostolique « FAUSTINUM » est le plus important dans le monde. Sœur Diana, après un long échange que nous avons eu avec elle sur ce que nous vivions humblement à Gallardon, m’a confirmé que tout cela était d’une très grande qualité, justesse et d’une très grande importance pour l’Église. Elle a accepté, avec joie et de grand cœur, la demande que je lui ai faite de créer un Faustinum à Gallardon.

Un Faustinum, qu’est-ce que c’est ? C’est une formation qui puisse permettre à ceux qui sont attachés à la Miséricorde, telle qu’elle est définie par les révélations du Christ à Sainte Faustine, de se retrouver régulièrement autour d’un prêtre (attaché lui-même à la Divine Miséricorde) pour prier, se former, partager ensemble ce qu’ils vivent, et s’encourager à l’apostolat. « Parmi les multiples voies d’imitation du Christ et d’engagement dans Sa mission salvifique, ils choisissent celle que leur indique le charisme de sainte Sœur Faustine. » Ceux qui souhaitent s’engager dans le Faustinum s’engagent à une connaissance du mystère de la Miséricorde Divine et à sa contemplation dans le quotidien ; à la proclamation de la Miséricorde Divine par leur vie, par leur parole, par leur prière.

Tout cela m’a aussi été confirmé par le Père François, le recteur du Sanctuaire de la Miséricorde de Łagiewniki, qui suit de près tout ce que nous vivons. Je rendrai compte de tout cela à notre évêque Monseigneur Christory dans les jours prochains.
Il va de soi que lorsqu’une paroisse accueille un Faustinum tous les membres de la paroisse ne sont pas engagés dans ce processus. La vie de la paroisse continue normalement avec toutes ses activités, mais elle est, je crois, fortement enrichie en son sein par la vie et le témoignage d’un Faustinum. J’entends déjà certains me dire : « Mais, mon Père, nous ne sommes pas Polonais… » C’est vrai, mais le message de la Miséricorde Divine révélée par le Christ à Sainte Faustine dans ses nouvelles formes (Prière à l’heure de la Miséricorde, chapelet de la Miséricorde, vénération du Tableau, Dimanche de la Miséricorde) est pour le monde entier. “Aujourd’hui, Je t’envoie vers toute l’humanité (et non pas vers la seule Pologne, NDLR) avec Ma miséricorde. (PJ 1588). Et je me réjouis qu’une Sainte issue d’une autre Église que la nôtre et quelle Église, celle qui a vu naître Saint Jean Paul II et Sainte Faustine et Saint Stanislas, soit venue nous réveiller dans nos endormissements.

Réjouissons-nous tous ensemble ! Poursuivons notre vie paroissiale avec assurance, cette assurance que seul le Seigneur pour lui donner dans la diversité de ses membres.

Continuons à mieux nous connaître en faisant de ces moments fraternels après nos messes dominicales, de vrais moments de partage pour être une communauté forte et soudée. « Voyez comme ils s’aiment ! » disait-on des chrétiens des premières communautés de l’Eglise naissante. Le temps aurait-il fait son œuvre au point de nous rider comme il le fait immanquablement avec l’âge sur nos visages ?

Continuons avant tout à accueillir les jeunes au Catéchisme et donnons-leur tout le temps nécessaire et plus encore et tout le meilleur de nous-mêmes. Ils sont l’Eglise d’aujourd’hui et l’Eglise de demain (quand nous ne serons plus) Église à laquelle est confiée l’Annonce de la Bonne Nouvelle pour le monde de ce temps.

Continuons à entourer nos Anciens de toute l’attention que nous leur devons et aidons-les, quand le moment arrivera pour eux, à se préparer à entrer dans la Vie éternelle.

Continuons à accueillir avec amour toutes ces familles qui viennent demander le baptême de leur enfant même si elles ne savent pas toujours la grandeur d’un tel Sacrement et ce à quoi il engage.

Continuons à recevoir avec une grande attention les fiancés qui viennent frapper à la porte de notre paroisse pour demander à recevoir le sacrement de mariage.Ils sont souvent, bien que baptisés et la plupart de temps non catéchisés, loin de la Foi. Cette tâche de préparation au mariage est d’autant plus difficile pour nous dans ce monde où la fidélité est mise à rude épreuve.

Enfin et surtout « Duc in altum ! » « Allons au large ! ». Dotons-nous de tous les moyens nécessaires pour que le Seigneur, à travers nous, puisse aller toucher les cœurs de tous ceux qui, dans nos villages et dans notre bourg, ne le connaissent pas encore.

N’oublions pas que la vocation de l’Église, c’est d’évangéliser, d’évangéliser encore et toujours. « Malheur à moi, dit Saint Paul, si je n’évangélise pas ! »

Tels sont les vœux que je formule pour notre paroisse et donc pour chacun de vous, chers frères et sœurs, en ce beau jour de l’Épiphanie où le Christ s’est manifesté à toutes les nations à travers les trois mages venus l’adorer. »

Chanoine Dominique Aubert – Curé

Une relique de pape Jean-Paul II à Gallardon

« L’église de Gallardon va accueillir une relique de pape Jean-Paul II, une capsule de sang, donnée au père Aubert.

Le père Aubert l’a rapportée vendredi dernier, après un voyage express à Cracovie, en Pologne. Depuis, il est en discussion avec l’architecte des Bâtiments de France pour installer dans l’église de Gallardon la précieuse relique de Jean-Paul II : une capsule de sang, scellée dans un reliquaire doré.

« Avant de mettre en place la relique, il faut la sécuriser, avec une vitre blindée, explique le nouveau curé de la paroisse. Celle de Cologne (un morceau d’étoffe taché de sang, NDLR) a été volée. » Très attaché à Jean-Paul II - « J’ai célébré la messe avec lui dans sa chapelle privée » - et arrivé il y a un mois à Gallardon, le père Aubert souhaitait installer une relique du pape devenu saint dans son église. Un souhait qui s’est réalisé en à peine une semaine :

« J’ai un ami polonais ici, Pierre Sokol, qui connaît très bien l’archevêque de Cracovie, Mgr Stanislaw Dziwiez, qui fut le secrétaire de Jean-Paul II. Il a été l’intermédiaire et lui a parlé de mon projet. » Quelques jours plus tard, il reçoit un appel : « L’archevêque a juste dit “Venez”. »

Le père Aubert et Pierre Sokol prennent aussitôt l’avion, direction Cracovie, où ils apprennent la bonne nouvelle. Mgr Stanislaw Dziwiez leur explique, en donnant la relique accompagnée de son certificat d’authenticité : « J’ai la certitude et la confiance que la prière de Jean-Paul II sera faite pour la France, votre diocèse et votre paroisse. »

« Quand on donne une relique, il y a une forme de discrétion, ajoute le père Aubert. L’archevêque ne précise pas comment il s’est procuré la capsule, on ne veut pas tomber dans le macabre. »

Vendredi 22 septembre, dans la soirée, les deux hommes reprennent l’avion, avec la capsule de sang du saint. Le père Aubert sourit : « En partant, j’ai dit aux hôtesses de l’air et aux stewards, “Vous savez qui vous avez transporté ?”. Puis, ils ont regardé la valise et Pierre a lancé : “Jean-Paul II est là ! ».

Le curé de Gallardon montre une petite niche, dans le déambulatoire : « La relique sera installée ici, dans cette chapelle de la Miséricorde que je viens d’aménager. » À côté d’un portait de Jean-Paul II figure aussi un tableau de sœur Faustine.

Apôtre de la Miséricorde divine, « c’est Jean-Paul II qui l’a canonisée. Je suis très attaché à cette idée de miséricorde, qui consiste à être accueillant pour tout le monde, à aller, tel que le pape François le demande, plein d’amour. Et le fait d’avoir cette pièce peut m’aider dans ma mission évangélique ». Une relique de sœur Faustine pourrait d’ailleurs très prochainement côtoyer celle de Jean-Paul II.

Dans son reliquaire, la capsule de sang a été présentée, dimanche dernier, aux paroissiens, qui ont pu la vénérer, c’est-à-dire l’embrasser. En attendant d’être installée définitivement dans l’église, la relique sera exposée tous les dimanches à la messe de 11 heures et vénérée le vendredi, à 18 heures, dans la chapelle de la Miséricorde. »

Estelle Rosse

Sites à consulter

diocèse Chartres

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paroisse Sainte Famille