La Font-Sainte à Saint-Hippolyte

samedi 22 août 2020


Pèlerinage de La Font-Sainte
à Saint-Hippolyte
Le dimanche 6 septembre 2020



Clôture du pèlerinage de La Font-Sainte à Saint-Hippolyte (Cantal) le dimanche 6 septembre 2020.

Programme

09h45 Procession mariale de La Font-Sainte-
11h00 Messe à Saint-Hyppolyte

Jeudi 27 août Fête des Bergers et Journée du Monde Rural

sous la présidence de Monseigneur Bruno Grua
07h00 Marche depuis le Pas de Peyrol
11h30 La Font-Sainte –Messe
Vêpres dans l’après-midi

Le Pèlerinage de la Font-Sainte

« La Font Sainte est l’un des trois plus importants lieux de pèlerinages du Cantal, avec Quézac et Lescure. Il existait ici un culte ancien lié à l’eau et probablement christianisé à une époque indéterminée. Un modeste oratoire aurait abrité une statue « rapportée des croisades » par les seigneurs d’Apchon, un processus que l’on observe à plu- sieurs reprises en Haute-Auvergne afin d’attribuer une tradition orientale aux Vierges romanes auver- gnates. Cette antique statue aurait été détruite par les huguenots, ainsi que l’oratoire, mais les pèle- rins se rendaient toujours à la source. En 1743, Marie Galvain, une jeune fille du village de Rastoul, paroisse de Saint-Hippolyte, reçoit la visite de la Vierge qui lui demande de rebâtir l’oratoire abandonné de la Font Sainte.

Elle lui précise également l’endroit où elle souhaite qu’une chapelle soit édifiée au-dessus de la source. Marie Galvain, soutenue par Monseigneur Massillon, fait reconstruire l’oratoire et y dépose une statue représentant le groupe de la Visitation que l’illustre prélat lui avait confié. C’est au père Murat, originaire d’Orcières de Neuvéglise, que l’on doit la réalisation d’une véritable chapelle, solennellement bénite en 1837. Celle-ci héberge la statue de Notre-Dame de la Font Sainte durant l’été, car la « Vierge des bergers » est transhumante et redescend dans l’église de Saint- Hippolyte au début de l’hiver, comme les bêtes autrefois rejoignaient la vallée. Quand elle remontait au printemps dans sa chapelle, les bergers venaient des mon- tagnes environnantes faire bénir leurs troupeaux.

La croix qui se trouve près de la source semble remonter à la fondation de l’oratoire par Marie Galvain. En 1886, la chapelle est augmentée d’un nouveau transept et d’un chœur comportant une étonnante coupole.

Les modillons qui décorent le chevet ne sont pas moins originaux. La nef de 1837 était couverte d’un plafond lambrissé décoré de multiples scènes peintes représentant l’apparition et les origines du pèlerinage. En 1966 on supprima ce lambris pour le remplacer par un berceau en pin des landes, faisant ainsi disparaître un précieux témoignage populaire. Reste le tableau du peintre condatais Émile Rollier, daté de 1929, qui rappelle le faste de ces processions où se pressaient jeunes pâtres et troupeaux. »

Publié le 06/07/2016
Vie Diocésaine n°7 - Juillet-Aout 2016

Site à consulter

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