Jubilé de la fondation du diocèse de Luçon

jeudi 6 juillet 2017


Pèlerinage pour le jubilé
de la fondation du diocèse de Luçon
à Luçon
Du 12 au 15 août 2017



La Vendée a produit de grands saints, de grands catholiques, de nombreux évangélisateurs, d’innombrables catholiques qui ont défendu leur foi jusqu’au martyr durant la révolution française. Grand homme de foi et grand homme politique aussi que le cardinal de Richelieu, qui fut évêque de Luçon, avant d’être appelé par le roi Louis XIII au service de la France. Puisse la France retrouver de tels serviteurs !

Ce Jubilé des 700 ans de la fondation du diocèse de Luçon offre l’occasion d’un pèlerinage pour la grande fête mariale de l’Assomption de la Vierge Marie, fête nationale du 15 août.

« Grand rendez-vous du jubilé de la fondation du diocèse de Luçon : la fête anniversaire de la fondation du diocèse le 13 août et la fête mariale du 15 août. Des festivités qui feront revêtir la cathédrale d’un bel habit de lumière, de musique, et permettront par le déploiement de la liturgie l’expression d’une belle et solennelle action de grâces.

Les diocèses de Luçon et de Maillezais ont été créés le 13 août 1317. La mi-août 2017 sera donc une période exceptionnelle d’action de grâce liturgique et de rendez-vous culturels. Trois soirées uniques, les 12, 13 et 14 août verront l’illumination à la bougie de l’intérieur de la cathédrale et du cloître grâce à l’association Kalalumen.

Les deux premières soirées seront accompagnées d’un concert spirituel, permettant de goûter pleinement au recueillement créé par cet éclairage hors-norme. Vox cantoris proposera un concert dédié à la Vierge le 12, et les chœurs diocésains un programme dédié aux saints du diocèse le 13. Il est déjà possible d’acheter votre place en ligne, ou chez Siloë, ou encore directement à l’évêché. La troisième illumination sera en accès libre et coïncidera à l’office des vigiles, célébré au même moment, après une procession mariale dans les rues de la ville. »

Le cardinal Sarah en Vendée

« Les festivités du mois d’août seront marquées par la venue de Rome du Cardinal Robert Sarah, actuel préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Un beau signe de l’Eglise universelle, symbolisant la générosité séculaire de notre diocèse. Le cardinal Sarah devant beaucoup pour sa vocation et pour sa formation à des missionnaires originaires de Vendée. Venu dans le diocèse en 2012, il avait déclaré : « si je suis prêtre, évêque et cardinal, je le dois au diocèse de Luçon ! » Il présidera les offices religieux et donnera une conférence dans l’après-midi du 14 août au cœur de la cathédrale. La messe anniversaire du 13 août verra aussi la présence de plusieurs pères abbés et de nombreux évêques, dont les anciens de Luçon, Mgr Garnier et Mgr Santier. »

Programme
  • Samedi 12 août

21h00 - Minuit Illumination de la Cathédrale et du cloître par Kalalumen
Concert spirituel par l’ensemble Vox Cantoris « Les riches heures de la Vierge Marie »
Puis déambulation libre dans la cathédrale

  • Dimanche 13 août

16h00 - 18h00 Messe d’action de grâce présidée par le Cardinal Robert Sarah
Avec retransmission sur écran géant Place Sochet des Touches

21h00 - Minuit Illumination de la Cathédrale et du cloître par Kalalumen
Concert spirituel par les chœurs diocésains

« Les heures étoilées des saints de Vendée »
Puis déambulation libre dans la cathédrale

  • Lundi 14 août

16h00 - 17h00 Conférence du Cardinal Sarah dans la Cathédrale

17h00 - 17h45 Premières vêpres de l’Assomption dans la Cathédrale

20h30 - 21h30 Procession mariale du Carmel de Luçon à la Cathédrale

21h30 - Minuit Illumination de la Cathédrale et du cloître par Kalalumen
Office des Vigiles dans la cathédrale puis déambulation libre

  • Mardi 15 août

11h00 - 13h00 Messe de l’Assomption présidée par le Cardinal Sarah
Avec retransmission sur écran géant Place Sochet des Touches

17h00 - 17h45 Vêpres de l’Assomption présidées par Mgr Castet

Consécration de la France à la Sainte Vierge

« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de « nous consacrer à la grandeur de Dieu » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième. »

(1) « Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame. »

Louis.

Sites à consulter

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